Nick Abendanon, arrière ou ailier de l’ASM Clermont Auvergne, a annoncé qu’il mettra un terme à sa carrière.
La situation actuelle est problématique pour les clubs professionnels. En Top 14 comme en Pro D2, sans parler de certains cas particuliers dans les divisions inférieures, la catastrophe guette. Comme l’a fait récemment remarquer Jean-François Fonteneau, président du SU Agen, des clubs pourraient bien fermer leurs portes. D'autres, notamment le Racing 92 de Jacky Lorenzetti, semble de leur côté pouvoir affronter ce problème.
« C'est dur à accepter mais fin juin, je vais devoir arrêter, je n'ai pas le choix »
Mais les joueurs dans tout ça ? Pour ceux qui sont en fin de contrat, la situation est en effet très compliquée et certains, pourraient bien être obligés de raccrocher les crampons... comme Nick Abendanon. « J'avais des contacts avec quelques clubs, des discussions qui avaient avancé. Mais tout s'est refroidi. Je n'ai plus rien » a expliqué le joueur de l’ASM Clermont Auvergne, dans les colonnes de Midi Olympique. « Cette année, c'est la fin de mon aventure à Clermont, je le sais depuis déjà quelques temps. Le club m'a prévenu il y a plusieurs mois. Dans ma tête, j'espérais jouer le plus possible en cette fin de saison pour prouver que je suis encore au niveau et que je peux mériter un contrat dans un autre club. Mais voilà, la crise est arrivée et comme les autres, je ne joue plus. C'est arrivé au pire moment pour moi. C'est dur à accepter mais fin juin, je vais devoir arrêter, je n'ai pas le choix. Pour l'instant, je ne le vis pas très bien. Je ne me sens pas du tout prêt à arrêter, j'ai encore envie de jouer au rugby et cette fin de carrière probable me laisse un sentiment assez injuste. Elle n'est aucunement ma décision. Quand voulez-vous y faire... Il y a des choses supérieures, dans la vie, des événements plus forts que vos projets. Je ne me sens pas prêt à arrêter mais s'il le faut, alors, je m'y plierai ».