Alors que Mourad Boudjellal a fait du RCT un club reconnu en Top 14 et en Europe, Daniel Herrero a remis en question certains choix.
Président emblématique de Toulon, Mourad Boudjellal s’est énormément investi pour son club. Avec ses choix, le RCT est devenu l’une des références du rugby, même si cela est un peu plus compliqué actuellement. Si sur la Rade on ne peut que se réjouir d’avoir Boudjellal, Daniel Herrero, ancien joueur et entraineur de Toulon, a remis en question la gestion du club.
« On aurait dû avoir dix titres »
« Le RCT version Boudjellal ? Je ne réponds pas à cette question, mais c’est ton droit de me la poser. Il y a du bonheur à considérer que sur la terre de France et d’Europe, le Rugby Club Toulonnais dégage quelque chose de performant. Et même, on pourra dire qu’il est assez moralisé, c’est un club qui se tient bien. Après, les gens qui le gèrent sont titulaires d’une philosophie qui pourrait être discutable. On en achète beaucoup, on en vend pas mal… Mais de fait, ils sont assez performants, même si avec le potentiel humain qu’il y a eu à Toulon depuis une dizaine d’années, on aurait dû avoir dix titres », a-t-il notamment confié à Var Matin.