Top 14 : Christophe Urios enrage après ses joueurs !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

L'Union Bordeaux-Bègles s'en sort bien. Sur la pelouse de Clermont, les Bordelais ont su profiter des erreurs de leur adversaire pour arracher la victoire ce vendredi soir (35-40) à l'occasion de la onzième journée de Top 14. Invité à commenter la prestation de ses joueurs, Christophe Urios avait du mal à masquer sa frustration.

En cette période de fêtes, Clermont a offert de nombreux cadeaux à l'UBB ce vendredi soir. Imprécis, les hommes de Christophe Urios ont commis beaucoup trop d'erreurs pour espérer arracher la victoire. Les Clermontois se sont inclinés de cinq points et voient leur adversaire du soir prendre une belle avance au classement (huit points d'avance). Après la rencontre, Urios a constaté les lacunes défensives de son équipe.

« C'est une urgence »

« Je ne sais pas si on peut parler de manque de réussite, parce que j'ai le sentiment qu'on donne tout à Bordeaux. On a fait le meilleur match de notre saison côté attaque mais quand tu prends 40 points à la maison... C'est le reflet de notre équipe, on manque de solidité, de maturité, on prend des points facilement (…) On a des fragilités défensives incroyables. Dès que les mecs arrivent dans notre zone critique on prend des essais facilement. On prend trois ou quatre essais par match, tous les week-ends depuis que je suis là ! C'est compliqué ! Il faut le gommer, c'est une urgence » a confié Urios dans des propos rapportés par L'Equipe.

Urios se projette sur la suite de la saison

Mais Urios ne veut pas se laisser abattre et espère un réveil face au Stade Français le 6 janvier prochain. « C'est dommage, ça aurait pu nous permettre de basculer dans une bonne position, là ça sera plus dur. La colère d'Étienne Falgoux (voir ci-dessous), je la partage. La première mi-temps, on fait des erreurs qui se retournent contre nous tout le temps. Mais en deuxième, on domine, on revient à grands coups d'épaules et de courage, ça fout les boules. Cette frustration, cette colère, il faut la mettre dès lundi ! On doit continuer à travailler » a confié le coach clermontois.

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