Rugby - XV de France : Cet adjoint de Galthié en rajoute une couche sur le forfait de Ramos au Mondial !
La rédaction

Thomas Ramos avait été renvoyé de la Coupe du Monde pour forfait en cours de compétition. Pourtant le Toulousain avait pu jouer avec son club dans la foulée. Laurent Labit, l'entraîneur des trois-quarts du XV de France, a donné son explication.

C'était un forfait qui en avait surpris plus d'un. Alors que l'équipe tricolore en était à la moitié de ses matches de poule de la Coupe du Monde, Thomas Ramos avait subi une blessure « bénigne » à la cheville. Une blessure qui avait conduit le staff du XV de France à écarter le joueur du groupe et à le renvoyer dans l’hexagone. Une décision que Thomas Ramos lui-même n'avait pas compris à l'époque. L'arrière avait même pu disputer un match avec le Stade Toulousain face à Castres, peu de temps après cet événement. Laurent Labit, l'entraîneur des trois-quarts du XV de France a justifié au micro de Canal+ cette mise à l'écart.

« On ne voulait pas se retrouver à faire l’expérience de joueurs qui ne jouent pas à leur poste »

« Quinze jours après, il avait la possibilité d’être éventuellement de retour sur le terrain. Nous, nous avions deux matchs à gérer : les Tonga et l’Angleterre. À ce moment-là, on ne savait pas que la rencontre face à l’Angleterre ne se jouerait pas. Il ne nous restait plus qu’un seul arrière de métier qui était Max Médard. Si jamais il arrivait quelque chose à Max, on ne voulait pas se retrouver à faire l’expérience de joueurs qui ne jouent pas à leur poste, contre les Anglais notamment. C’était beaucoup trop risqué. Alors même quand tu as une entorse de la cheville légère, je ne vais pas dire bien sûr que tu peux jouer en Top 14, mais jouer l’Angleterre ou un quart de finale de Coupe du monde, ce n’est pas la même chose. Thomas était bien sûr très déçu mais il y a aussi des règlements à la Coupe du monde. Quand on appelle un joueur au dernier moment, il y a le voyage et le décalage mais il y a aussi de la carence car il n’a pas le droit de jouer pendant 48 heures. Il y a tout un tas de choses qui font qu’à un moment il faut prendre des décisions. Le sélectionneur a pris une décision et il faut la respecter », a justifié Laurent Labit au micro de Canal +.

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