Rugby : Toulouse face à son pire cauchemar, il sonne la charge !
Axel Cornic

A seulement quelques jours de la finale de la Champions Cup, Peato Mauvaka s’est projeté sur ce choc qui l’attend contre le Leinster. Les Irlandais sont la véritable bête noire du Stade Toulousain, qui reste sur quatre défaites consécutives... mais le talonneur international a bien l’intention de rompre la malédiction.

Leader du Top 14, le Stade Toulousain va mettre de côté pendant quelques jours sa quête d’un nouveau Bouclier de Brennus. C’est en effet une finale de Champions Cup qui attend Antoine Dupont ainsi que ses coéquipiers et pas contre n’importe qui, puisque c’est le Leinster qui se met en travers de leur route.

« Aujourd’hui, je nous sens plus en confiance que les saisons précédentes »

C’est simple, le Leinster est la kryptonite d’un Stade Toulousain que tout le monde estime invincible. Sur les quatre dernières confrontations ce sont quatre défaites cinglantes pour les Rouge et Noir. « C’est vrai. Sur les cinq dernières années, on les a affrontés à cinq reprises et on n’a gagné qu’une fois. C’était à Ernest-Wallon (2018-2019), au terme d’un match hyper serré » a confié le talonneur Peato Mauvaka, dans un entretien accordé à Midi Olympique. « Mais, aujourd’hui, je nous sens plus en confiance que les saisons précédentes. Et puis, on va jouer sur un terrain neutre. On a disputé trois demi-finales contre cette équipe, toujours chez elle. Là, on verra bien ce que ça va donner ».

« Tu peux affronter une grosse écurie et, si tu es en forme olympique, tu ne le ressens pas »

Ne comptez toutefois pas sur l’international français pour aborder cette rencontre avec le statut de d’outsider, puisqu’il n’a pas peur du Leinster ! « Tout dépend du contexte, de l’enjeu, de la forme physique de l’équipe et de la tienne. Tu peux affronter une grosse écurie et, si tu es en forme olympique, tu ne le ressens pas » a confié Mauvaka, qui a notamment fait le lien avec son explosion lors de la dernière Coupe du monde. « C’était par exemple mon cas personnel à la Coupe du monde. Mais tu peux aussi affronter un adversaire plus faible et, si tu n’es pas à ton niveau, tu trouves ça dur ».

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