Christophe Urios s’est longuement confié sur les raisons qui l’ont poussé à quitter le Castres Olympique à la fin de cette saison. Si l’entraîneur tarnais évoque certaines raisons personnelles, le dernier bouclier de Brennus a également joué dans sa décision.
Après de longues semaines d’interrogation et de retournements de situation, le Castres Olympique a annoncé ce dimanche que Christophe Urios ne sera plus l’entraîneur du CO la saison prochaine. Malgré la volonté de Pierre-Yves Revol de prolonger son manager, Urios a décidé d’honorer sa dernière année de contrat avant de plier bagage. Si l’entraîneur tarnais avait brièvement évoqué ce choix dans le communiqué publié par le champion de France en titre, Christophe Urios s’est plus longuement confié dans une interview accordée à La Dépêche.
« Être champion a fait que la mission était remplie »
« C’était une décision extrêmement difficile, d’abord parce que j’étais bien à Castres et difficile parce que je ne pars pas pour un autre endroit. Aujourd’hui, je n’ai pas de contact précis. J’étais bien ici parce que je connais parfaitement le club, la ville. On a fait un boulot énorme ces trois dernières années. Je n’oublie pas que lorsqu’on est arrivé le club était au bord de la Pro D2 et en 3 ans on a été champion. Je n’oublie pas la qualité du staff, la qualité des joueurs. Il y a plein de choses qui font que j’étais bien à Castres. Rester aurait été pour moi la solution de facilité, cela aurait aussi structuré ma famille parce que ce n’est pas simple, cela aurait structuré le staff et les joueurs. Alors pourquoi je ne le fais pas parce que justement je connais trop bien Castres et le CO. Je viens d’y passer 3 ans, mais j’y avais passé 15 ans auparavant. J’avais une mission, je l’ai remplie, et je suis quelqu’un qui aime les défis, comme beaucoup d’entraîneurs, et j’ai besoin d’un nouveau challenge, c’est aussi simple que ça. Évidemment, le fait d’être champion a amené de l’eau à mon moulin et dans ma réflexion. Il y a plein d’événements qui à un moment donné ont fait que la roue tournait pour que je reste, et d’autres pour que je parte. Être champion a fait que la mission était remplie, mais il y a eu d’autres événements plus personnels. » a-t-il expliqué.