Rugby : Mourad Boudjellal évoque la fin de carrière de Vincent Clerc !
T.B.

Mardi soir, Vincent Clerc a annoncé qu’il mettrait un terme à sa carrière à l’issue de la saison. Une décision sur laquelle est revenu son président à Toulon, Mourad Boudjellal.

C’était attendu, c’est maintenant officiel. Mardi soir, dans une vidéo publiée sur la chaine YouTube Bros. StoriesVincent Clerc a annoncé qu’il mettrait un terme à sa carrière à l’issue de la saison. Du haut de ses 36 ans, l’ailier de Toulon est devenu le 10 mars dernier, le deuxième rugbyman de l’histoire à inscrire 100 essais dans l’élite du championnat français. Cette saison, l’ancien joueur du Stade Toulousain est souvent blessé. Dans un entretien avec Rugbyrama, Mourad Boudjellal du RC Toulon est revenu sur l’annonce de Vincent Clerc.

« Se dire que Vincent Clerc a terminé son œuvre au RCT, c’est magnifique »

« Je n’étais pas à Toulon en ce début de semaine, je n’étais donc pas là pour en parler avec lui... Mais pour être tout à fait honnête, si sa fin de carrière n’était pas encore officielle, tout le monde au club s’y attendait. Personne n’a donc vraiment été surpris. Pourquoi ? Car il avait déjà été question que Vincent arrête à l’issue de la saison passée. Alors quand il a décidé de rempiler, nous imaginions que ce serait sa dernière saison. Se dire que Vincent Clerc a terminé son œuvre au RCT, c’est magnifique. Et vous imaginez bien qu’être le dernier président de cette légende du rugby français et mondial est une grande fierté (sourire). Maintenant on sait qu’il n’a joué “que” deux saisons à Toulon, contre quatorze à Toulouse. Il n’y a donc que deux saisons, au cours desquelles il a longtemps été blessé, qui nous appartiennent, si je peux le dire ainsi. Vincent Clerc est donc Toulousain, et nous n’aurons pas l’outrance de s’accaparer son œuvre. D’ailleurs, pour son centième essai, qui lui permettait de devenir le co-meilleur réalisateur de l’histoire de la première division (ndlr ex-eaquo avec Laurent Arbo), nous avions mis Toulouse de Claude Nougaro à Mayol. Comme ils peuvent le faire à Ernest-Wallon. C’était un hommage, pour le plus Toulonnais des Toulousains », a déclaré Mourad Boudjellal.

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