Décisif face à l’Italie dans le premier match du Tournoi des VI Nation avec un sans faute au pied, Jules Plisson s’impose comme le buteur du XV de France. Pourtant, taper les pénalités ne l’a pas toujours réjoui.
Âgé de 23 ans, Jules Plisson espère bien s’imposer au sein de l’effectif du XV de France. Le demi d’ouverture du Stade Français compte surfer sur la vague de jeunesse que le nouveau sélectionneur, Guy Novès, instaure en équipe de France. Titulaire avec son club du Stade Français, le natif de Neuilly-sur-Seine admet mieux gérer la pression, surtout au moment de taper les pénalités. Dans les colonnes de L’Équipe, Plisson a évoqué l’aspect psychologique qui s’opère autour d’une pénalité. Il l’avoue : « Je maitrise mon geste beaucoup mieux qu’avant ».
« Il y a trois ans, je me chiais dessus »
Dans la suite de ses propos, Jules Plisson raconte qu’il prend désormais plaisir à buter : « Il y a trois ans, je me chiais dessus ! Désolé pour l’expression. Maintenant, non. J’arrive à me dire que les tirs au but, c’est quelque chose à part. J’aime buter. J’aime bien les stades qui sont un peu chauds où il y a de la pression. Au stade Mayol, à Toulon, une fois j’entendais les sifflets du public. Et, dans ma tête, je me disais que j’allais les faire taire. Je me suis concentré et deux minutes après, plus personne ne sifflait. Parfois, je me surprends à sourire avant de taper tellement j’ai envie de passer la pénalité ».