Rugby : Le bras droit de Bernard Laporte revient sur l’abandon du Grand Stade !
J.-G.D.

Si Bernard Laporte avait d'ores et déjà exprimé son souhait d'abandonner le projet du Grand Stade, Serge Simon confirme les intentions du nouveau président de la FFR. 

Après son élection à la tête de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte n’a pris de pincettes pour présenter ses plans. L’ancien technicien du RCT a notamment déclaré qu’il souhaitait abandonner le projet du Grand Stade, un gouffre financier à ses yeux, et dans des propos rapportés par Le Figaro, Serge Simon, admet que cette nouvelle enceinte n’apportera aucune plus-value.

« Ce serait un fiasco »

« On va proposer ce mercredi au Comité directeur l’arrêt du projet de Grand Stade. Les modalités sont en cours d’analyse. Quelles seront les conséquences financières d’un dédit sachant qu’il y a trois contrats : un accord-cadre avec la puissance publique, un contrat avec le constructeur, un autre avec le maître d’œuvre ? Les résultats de cette analyse nous confortent dans notre volonté d’arrêter le projet. Il y aura des frais, mais bien moins que les 25 millions d’euros dont j’entends parler. De toute façon, le projet n’existe pas légalement car il n’a jamais été soumis à l’Assemblée Générale qui est souveraine. Et pourtant 16M€ ont déjà été dépensés et des contrats pour 700M€ TTC signés ! C’est incroyable. Je comprends la réaction de la puissance publique, mais leurs conseillers n’ont pas fait le job. Elle s’est engagée de manière extrêmement légère. J’avais alerté mes réseaux politiques. Ils ne m’ont pas écouté. Si c’est un projet public d’aménagement du territoire, qu’ils le fassent. Mais nous, nous n’avons ni les ressources ni le business-plan. Ce serait un fiasco. Et puis, comme l’a souligné la Cour des comptes, ce n’est pas une bonne idée de construire un second stade pour vider le premier. Que deviendrait le Stade de France ? Un parking à mouettes… Résumons. Le projet a-t-il été voté ? Non. Est-il viable financièrement ? Non. Nous allons donc formaliser les modalités de rupture », explique le proche collaborateur de Bernard Laporte

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