Battus en finale de la Champions Cup par Exeter, le Racing 92 semble être passé à côté de sa finale. À l’image de son équipe, le président des Ciel et Blanc, Jacky Lorenzetti, peut nourrir des regrets.
Après 2016 et 2018, le Racing a encore échoué à une marche du graal. Battus en finale (31-27) de la Champions Cup par une équipe d’Exeter fidèle à elle-même, et profitant de la moindre faille dans les rangs adverses, les Racingmen n’ont pas semblé moins forts. Au contraire, c’est une succession d’erreurs, notamment en première mi-temps, qui a plombé la finale des Franciliens, lancés dans une poursuite à la marque dans le second acte, en vain. Après le match, les langues se sont déliées, avec parfois des aveux surprenants, comme celui de Teddy Iribaren, sorti à la mi-temps, et qui a admis être blessé avant la rencontre.
« Un combat titanesque »
Dans les colonnes de L’Équipe, le président du Racing, Jacky Lorenzetti, a confié tous ses regrets. S’il n’en veut pas à ses joueurs, il reproche toutefois un manque de lucidité dans certains moments clés : « On ne peut pas leur reprocher de ne pas s’être donnés. Ils ont été vaillants, ils ont mené un combat titanesque. Mais on ne peut pas non plus faire comme si cela suffisait, comme si nos leaders n’avaient pas été défaillants, comme si nous avions toujours fait les bons choix. À 27-28, quand on pilonne sous leurs poteaux mais qu’on sent que ça ne s’ouvre pas, n’est-il pas judicieux de tenter un drop ? Je repense aussi à cette action ou Maxime Machenaud se trompe de côté alors que s’il écarte le jeu à droite, Beal et Imhoff sont seul. » Le Racing devra se remettre en selle très vite, et ne pas trop ressasser cette finale, pour accomplir ses objectifs dans cette saison qui ne fait que commencer.