Dan Carter, double champion du monde avec les All Blacks désormais ouvreur du Racing 92, s’est confié concernant la dure période qui a précédé la Coupe du monde 2015.
Le titre de meilleur joueur de l’année 2015 World Rugby décerné à Dan Carter, est indiscutable. L’ouvreur a affiché un niveau de jeu éblouissant lors de la dernière Coupe du monde. Face au XV de France, il a notamment dirigé d’une main de maitre le rouleau compresseur All Black qui tout bonnement fracassé les Bleus (62-13). Mais son véritable accomplissement est d’avoir atteint un niveau encore plus élevé que celui qui était le sien en 2005 ou encore en 2012, lorsqu’il avait reçu ses deux premiers titres de « Meilleur joueur du monde », après une longue période de blessures.
« En 2015 je me demandais si j’étais assez bon »
En 2014, personne n’aurait misé sur un retour de Dan Carter au plus haut niveau. Il faut dire que le Néozélandais collectionnait les blessures. Adducteurs, tendon d’Achille, cheville, genou… tout y est passé. C’est pour cela que sa nomination dans la catégorie « Comeback de l’année » des Laureus Awards lui semble tout à fait normale. « En 2015 je me demandais vraiment si j’étais assez bon pour continuer. Je ne jouais pas beaucoup à cause des blessures et mes concurrents au poste étaient très bons » a confié l’ouvreur du Racing 92, d’après L’Équipe. « Je manquais de confiance en moi. Je voulais juste aller au bout de mon rêve qui a toujours été de jouer avec les All Blacks ». Son rêve s’est finalement réalisé avec un Mondial exceptionnel et un titre de champion du monde à la fin.