La pression monte autour de la Fédération française de rugby, avec Florian Grill qui ne s’est pas fait prier pour tirer récemment à boulets rouges sur l’opposition, notamment représentée par son prédécesseur Bernard Laporte ainsi que par Mourad Boudjellal. Et lors d’un long entretien publié dans Midi Olympique, le président de la FFR n’a pas changé de ton !
Les mois précédant la dernière Coupe du monde ont été très agités à la FFR, où Bernard Laporte a été contraint de se mettre en retrait de sa fonction de président après avoir été condamné pour corruption. C’est Florian Grill qui lui a succédé, mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne porte pas dans son cœur l’ancien boss du RCT et actuel directeur du rugby du MHR.
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— le10sport (@le10sport) February 20, 2024
Florian Grill sort la sulfateuse
Dans une lettre ouverte récemment publiée, il a en effet attaqué frontalement le bilan de Laporte ainsi que ses différentes sorties à son encontre, où il l’a accusé de mentir. « L’audit à venir de la Cour des Comptes sur la FFR va confirmer mes propos. On verra si tu les accuses de mentir eux aussi? Ce serait croustillant » avait ainsi écrit Grill, avant de se tourner vers Mourad Boudjellal, l’un des soutiens de Bernard Laporte. « Bravo pour les titres avec Toulon même si on peut regretter le peu de joueurs sélectionnables en équipe de France, mais je plains celui qui est passé derrière toi et qui a été contraint de combler les trous ! ».
« Je sais qu’il y a en face de moi une volonté de bagarre générale, mais ce n’est pas mon envie »
Interrogé sur cette sortie inattendue dans les colonnes de Midi Olympique, le président de la FFR a précisé ses propos. « Mon message n’était pas une déclaration de guerre. J’ai simplement voulu, avec un peu d’humour, pointer quelques fausses informations et des mots excessifs qui ont été écrits » a déclaré Florian Grill. « Je sais qu’il y a en face de moi une volonté de bagarre générale, mais ce n’est pas mon envie. Je reste dans mon match, celui du rugby. J’ai dit ce que j’avais à dire, le reste ne m’intéresse absolument pas comme il n’intéresse pas nos clubs de rugby, d’ailleurs (...) Personne n’a envie d’un retour à la politique ».