Alors que le verdict sera rendu le 15 novembre, le président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte a fait part de son optimisme quant à l'issue du scrutin qui décidera du pays organisateur de la Coupe du monde 2023.
Afrique du Sud, Irlande, France. Trois pays pour un élu. Après la Nouvelle-Zélande (2011), l'Angleterre (2015) et le Japon (2019), le pays hôte de la 10e Coupe du monde de rugby de l'histoire sera connu dans deux mois. Déjà organisatrice en 2007, la France espère bien rafler la mise pour ce qui pourrait bien constituer une ultime répétition générale avant les Jeux Olympiques. Président de la Fédération, Bernard Laporte, sélectionneur du XV tricolore au moment du Mondial 2007, n'a pas caché qu'il croyait dur comme ferme aux chances du dossier français dans des propos rapportés par Sport24.
« On ne sent que des retours positifs »
« Je suis bien sûr très confiant. Une Coupe du monde à domicile, il ne peut y avoir meilleur outil de promotion de notre sport. On a trop d’atouts pour que ça puisse nous échapper. Attention, rien n’est encore fait. Mais partout où on va, et on a déjà fait presque le tour du monde, on ne sent que des retours positifs. Il y a deux points qui plaisent beaucoup à nos interlocuteurs. Notre volonté de garder les équipes en France après leur élimination. Quand tu perdais, c’était la double punition. Tu étais obligé de partir sans profiter de l’événement. C’est une proposition gagnant-gagnant car on leur demandera d’accueillir des gamins de nos écoles de rugby dans leurs camps de base. Ils resteront ainsi partie prenante de la Coupe du monde. Le second point, c’est notre décision d’offrir gratuitement les droits de retransmission de la compétition à certaines chaînes de petits pays où le rugby n’est pas diffusé », a-t-il expliqué. Avec le soutien de Dan Carter en personne, la France présente un dossier solide. Ne manque plus qu'à transformer l'essai en novembre !