Jamais comme lors de la Coupe du monde 2023 l’arbotrage n’a autant été critiqué. C’est notamment le cas avec Ben O’Keeffe, dont les décision n’aurait pas vraiment favorisé le XV de France lors de son quart de finale perdu contre l’Afrique du Sud (28-29). mais ne comptez par sur Fabien Galthié pour entrer dans ce genre de polémique !
Réputé pour ses « valeurs » et son supposé respect sans faille de l’arbitre, le rugby a pris un sacré coup lors de la Coupe du monde. Tout au long de la compétition les décisions arbitrales ont en effet été contestées et cela a même donné lieu à des dérapages sur les réseaux sociaux ou encore des flots de sifflets au stade.
Après la désillusion de la Coupe du monde, il annonce du lourd pour le XV de France https://t.co/hHEfBVly9t pic.twitter.com/7sayzrYhRY
— le10sport (@le10sport) November 8, 2023
« On a perdu un peu de notre potentiel dans ce rapport de force qui s'est vite tendu, dès la première décision »
Au micro de RMC Sport, Fabien Galthié a exprimé son avis sur l’arbitrage de Ben O’Keeffe lors du quart de finale face à l’Afrique du Sud, expliquant que ses joueurs sont un peu tombés dans le piège de la contestation. « On a perdu un peu de notre potentiel dans ce rapport de force qui s'est vite tendu, dès la première décision » a expliqué le sélectionneur du XV de France. « Ce qu'on a bien appris pendant quatre ans et demi, c'est qu'on accompagne l'arbitre dans ses décisions. On a poussé l'arbitre dans ses limites. Les limites sont fines entre accompagner et perdre un peu de lucidité ».
« On doit continuer à avancer »
« Dès la première action, il y a un sujet qu’on n’arrive pas à évacuer. On en a parlé à la mi-temps, ça a continué » a poursuivi Fabien Galthié, qui n’a jamais véritablement critiqué l’arbitrage au cours de la dernière Coupe du monde. « Les Sud-Africains ont vécu la même chose contre l’Angleterre. (…) On a envoyé neuf clips à discuter. Moi je suis un éducateur. On doit continuer à avancer. On n'a pas le choix (de s'adapter à l'arbitrage). Les arbitres travaillent bien aujourd’hui. Le procès qu'on leur fait n'est pas juste ».