Après la défaite de l'Afrique du Sud et le parcours pour le moment sans encombres du XV de France dans sa poule A, l'une des affiches de ces quarts de finale pourrait être un duel entre les Springboks et les Bleus. Un match qui s'annonce déjà légendaire mais que Rassie Erasmus refuse d'anticiper, par respect pour les autres équipes, comme l'Italie.
La Coupe du monde de rugby va bientôt basculer dans les tant attendues phases à éliminations directes. Les affiches pourraient être délicieuses, avec un France-Afrique du Sud, un Irlande-Nouvelle Zélande ou inversement. Ou pas, si l'Italie réussi l'exploit de battre le XV de France le 6 octobre prochain. Mais si la logique est respectée, ces affiches devraient avoir lieu.
«Il y aura de toute manière un adversaire redoutable au prochain tour»
À l'issue du match entre l'Afrique du Sud et l'Irlande, qui s'est soldé par une défaite sud-africaine (8-13), Rassie Erasmus, le directeur sportif des Springbocks évoque le futur adversaire de son équipe, dans des propos rapportés par Rugbyrama : « De toute manière, nous ne voulions pas choisir notre adversaire pour les quarts de finale entre la France, la Nouvelle-Zélande ou l'Italie. Nous laissons faire le destin. Il y aura de toute manière un adversaire redoutable au prochain tour. »
EXCLU - XV de France : Dupont «ne fait pas les différences qu’il faisait par le passé» https://t.co/aWfSqnaMGP pic.twitter.com/hQjLc5WJUb
— le10sport (@le10sport) September 21, 2023
«Ce serait un manque de respect de dire que nous sommes certains de retrouver la France»
En revanche, même si les chances sont élevées de voir son équipe affronter le XV de France, il refuse de se projeter sur ce match en particulier : « La phase de poules n’est pas terminée. L’Italie affrontera la France lors du dernier match, et elle est en mesure de se qualifier. Beaucoup de gens disent que la France est favorite pour la première place, mais l’Italie peut connaître un grand jour. Ce serait un manque de respect pour les autres de dire que nous sommes certains de retrouver la France. En tant qu’entraîneur, nous n’avons aucune préférence. »