Sans Antoine Dupont, le Stade toulousain a dit adieu à la Champions Cup. Les hommes d’Ugo Mola se sont fait éliminer par l’UBB dimanche dernier (35-18). Cette désillusion a d’ailleurs particulièrement marqué Mathis Castro-Ferreira. Le troisième ligne de 21 ans a fait savoir qu’il avait vécu cette défaite comme un cauchemar.

Dimanche dernier, le Stade toulousain a dit adieu à son billet pour la finale de la Champions Cup. Sans Antoine Dupont, gravement blessé au genou avec le XV de France pendant le Tournoi des VI Nations, les hommes d’Ugo Mola se sont inclinés face à l’UBB (35-18). Le Stade toulousain n’a rien pu faire sans son demi de mêlée de 28 ans. Cette désillusion a d’ailleurs profondément marqué Mathis Castro-Ferreira.

«Il faut vite passer à autre chose»
« C’est sûr que sortir d’une compétition qui nous tient à cœur, connaissant l’envie du groupe de la remporter, c’est difficile à digérer. Mais il faut vite passer à autre chose, parce qu’il y a une fin de saison à réaliser en Top 14 pour aller chercher une qualification en phases finales et pourquoi pas un Bouclier. À la fin du match contre Bordeaux, on a dit qu’il fallait vite relever la tête, que ce match nous serve et qu’on apprenne de nos erreurs pour revenir plus fort » a expliqué le troisième ligne de 21 ans dans un entretien accordé à La Dépêche.
Castro-Ferreira «marqué psychologiquement» par l’élimination du Stade toulousain ?
« À la fin du match, je discutais avec mes parents et je disais que pour moi, c’est comme l’année dernière lors de la finale de la Coupe du monde U20 (perdue 21-13 contre l’Angleterre, NDLR). Il y a l’impression qu’on ne pouvait rien faire. Durant le match, c’était compliqué puis à la sortie on a perdu et on a ce goût amer où l’on se remet en question, on se demande ce qui aurait pu marcher, mais on a du mal à trouver des réponses. Ce sont deux matchs qui m’ont beaucoup marqué psychologiquement. Je les place au même niveau » a ensuite ajouté le joueur du Stade toulousain.