Bien que la saison de Formule 1 ait enfin pu débuter après plusieurs mois de retard, Jean Todt considère qu’il est encore trop tôt pour crier victoire après cette reprise qui était primordiale pour tout le secteur.
La saison 2020 de Formule 1 devait initialement commencer mi-mars, mais celle-ci a vu son coup d’envoi être finalement reporté au mois de juin dernier avec un Grand Prix d’Autriche à huis clos. Conséquence directe de la pandémie de COVID-19, la compétition reine du sport automobile a dû remodeler son calendrier pour s’adapter à cette reprise tardive alors que plusieurs courses, à l’image du Grand Prix de France ou du Grand Prix de Monaco, ont tout simplement été annulées pendant la période du confinement. Seulement voilà, malgré les contraintes imposées par ce contexte inédit, le moins que l’on puisse dire est que les choses se passent pour le mieux depuis la reprise, bien que l’absence de public dans les tribunes rende les courses particulières pour les pilotes. Pour autant, si cette reprise de la Formule 1 a ravi les observateurs et le secteur tout en étant une réussite, Jean Todt, le patron de la FIA, estime que la lutte contre la pandémie est loin d’être gagnée et qu’il est encore bien trop tôt pour crier victoire à l’heure actuelle.
« On n’a pas le droit de crier victoire, parce qu’on est à la merci de ce virus »
« Il fallait recommencer la compétition automobile, il fallait recommencer le sport, tout comme rouvrir les magasins, les restaurants… On ne pouvait pas envisager de rester indéfiniment confiné à la maison. Impossible. Donc on a décidé avec nos partenaires, les promoteurs de Formule 1, de refaire un calendrier extrêmement original et puis d’essayer avec des équipes médicales structurées de recommencer à vivre, de recommencer à organiser des courses. On a déjà fait 3 compétitions de F1, et pour chaque compétition il y a eu plus de 4 000 tests, ce qui est énorme. Toute la préparation, avant, pendant et après, s’est avérée un grand succès. Mais on n’a pas le droit de crier victoire, parce qu’on est à la merci de ce virus… tant qu’on n’a pas de vaccin », a expliqué Jean Todt à l’AFP dans des propos rapportés par NextGen-Auto.com.