F1 : Un nouveau Grand Prix en 2023 ?
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Après l’ajout de Miami et Las Vegas au calendrier, la Formule 1 ambitionne d’ajouter de nouvelles courses. Comme l’a expliqué Stefano Domenicali, le PDG du championnat, l’idée est d’amener un Grand Prix en Afrique du Sud, à Kyalami, sans pour autant négliger l’Europe.

La Formule 1 n’a pas fini son développement. Cette année, un petit nouveau est venu se greffer au programme déjà très chargé : Miami. Avec l’exclusion du Grand Prix de Sotchi, c’est Las Vegas qui fera son apparition en 2023. Et d’ici là, on pourrait avoir plus d’informations sur d’autres villes qui devraient s’ajouter au calendrier. De plus en plus populaire, la F1 compte bien miser sur ces dernières années très positives en développant son image à l’international. Et pour cela, il faut faire profiter tout le monde. L’objectif des instances est clair : installer, à terme, une course annuelle en Afrique. C’est à Kyalami, en Afrique du Sud, que les pilotes de Formule 1 devraient en découdre dans les années à venir. Si jamais l’organisation parvient à tout mettre en place rapidement, ce nouveau Grand Prix pourrait même débarquer dès l’an prochain au calendrier. C’est la volonté de Stefano Domenicali, le PDG du championnat. 

« L'Afrique et l'Asie, je pense que c'est là que nous devons être »

« Il y a des régions du monde qui veulent accueillir la Formule 1, et je pense qu'une zone que nous voulons développer est l’Afrique. Nous sommes un Championnat du monde, et c'est une région où nous ne sommes pas présents. Nous travaillons très dur pour assurer un scénario où nous aurons bientôt un Grand Prix là-bas. Puis il y a l'intérêt de l'Extrême-Orient. Mais nous ne voulons évidemment pas perdre l'intérêt de l'Europe. Nous sommes nés ici et nous y resterons. J’entends beaucoup de choses qui ne sont pas vraies. La beauté de notre situation d'aujourd'hui est que nous avons beaucoup d'options. Et nous allons prendre la bonne décision, en réfléchissant à la stratégie, en pensant à l'ADN de ce sport, en pensant au fait que tous les promoteurs veulent travailler avec nous », a confié le patron de la F1 dans des propos relayés par motorsport.com. Directrice mondiale de la promotion des courses de F1, Chloe Targett-Adams en a dit un peu plus sur les ambitions des hautes instances : « Nous sommes un sport mondial, nous avons besoin de traction dans le monde entier. Voilà de nombreuses années que nous travaillons pour nous implanter en Afrique. Le COVID nous a montré que nous pouvions adapter nos courses rapidement, mais atteindre la situation stratégique que nous souhaitons afin de construire la F1 et sa base de fans, c'est un processus qui prend quelques années. Les États-Unis restent vraiment sur notre radar, et l'Afrique et l'Asie, je pense que c'est là que nous devons être. Si l'on regarde la Chine, en raison de la manière dont le COVID est arrivé, nous sommes hors de ce marché depuis bientôt trois ans, et l'an prochain reste un point d'interrogation. Comment courir en Europe est également une grande question : assurer que nous conservions vraiment ce cœur de la F1 ». Le calendrier s’annonce chargé pour les pilotes…

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