Encore contraint d’abandonner la semaine dernière à Bakou, Charles Leclerc sera attendu au tournant pour le Grand Prix de Montréal. Mais après le nouveau changement de moteur et de turbo, le pilote Ferrari a écopé d’une pénalité de dix places sur la grille. En cas de meilleur temps aux qualifications, Leclerc ne démarrera qu’à la 11ème position.
La saison de Charles Leclerc est en train de tourner au vinaigre. Après des débuts tonitruants qui l’ont propulsé à la première place du classement général, le Monégasque a connu plusieurs problèmes avec sa monoplace. Contraint d’abandonner à plusieurs reprises, Leclerc a perdu son avance au championnat, laissant les deux premières places à Max Verstappen et Sergio Perez. Le pilote Ferrari, qui s’était mis à rêver d’un titre, va devoir refaire son retard puisqu’il est désormais dans la position du chasseur. « Là, les mots sont difficiles à trouver. Ça fait mal, ça fait trois week-end d’affilée (à Monaco, il a perdu les commandes suite à une erreur stratégique de Ferrari. Ndlr) donc ça fait mal. J’ai perdu la puissance, je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Comment se relever de ça ? En gagnant, la prochaine course. La mentalité restera la même. Demain, je vais essayer d’effacer ce qui s’est passé. Ça fait trois coup durs. Mais la motivation est toujours la même, mais là, ça fait mal », expliquait-il, abattu, au micro de Canal+, après son abandon en Azerbaïdjan. Et avant de disputer les essais libres à Montréal, Charles Leclerc n’est pas encore au bout de ses surprises…
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— Charles Leclerc Fan Page ???? (@CL16_FanpageFr) June 17, 2022
Pénalité de dix places pour Charles Leclerc
« Pour arriver au sommet, nous avons encore un écart à combler. Nous avons vu lors des derniers Grands Prix que nous avions encore des problèmes à résoudre, et nous allons tout simplement nous concentrer sur l’amélioration de nous-mêmes lors des courses à venir. A Monaco, c’était la stratégie, et ici à Bakou c’était la fiabilité, comme à Barcelone. Tous ces problèmes sont d’autant plus fâcheux que du côté de la performance, nous semblons avoir ce qu’il faut pour rivaliser avec Red Bull. Après, le championnat est encore long – nous n’avons disputé que huit Grands Prix sur vingt-deux. Ce n’est qu’à la fin de la saison que nous ferons les comptes. Mais il est clair qu’il nous reste encore beaucoup à faire, sans regarder les autres. Dans l’immédiat, nous devons nous concentrer sur nous-mêmes et c’est tout ». Après Bakou, Mattia Binotto, le team principal de Ferrari, était très clair sur les choses à changer au sein de la Scuderia. L’écurie italienne n’a pas perdu de temps, mais Charles Leclerc en subira les conséquences. Pour le Grand Prix de Montréal, le pilote monégasque partira avec un moteur flambant neuf (le troisième) et un turbo hors du quota (le quatrième). Résultat, Leclerc a écopé d’une pénalité de 10 places. En cas de première position aux qualifications, le 3ème du championnat partira, au mieux, à la 11ème place de la grille. Un retour considérable pour celui qui va devoir cravacher pour tenir tête à Red Bull porté par Max Verstappen et Sergio Perez.