F1 : «Un missile», Red Bull lâche une grande annonce pour 2024
Jean de Teyssière

La saison 2023 de Red Bull a été exceptionnelle et il faut travailler sur la prochaine monoplace. L'avance semble être confortable pour Red Bull qui ne devrait pas connaître de catastrophe en 2024. Pour autant, Christian Horner, le directeur de Red Bull craint que d'autres écuries ne les rattrapent. Cette peur de l'échec permet de pousser tout le monde vers l'excellence, même après une saison parfaite.

Les ingénieurs de Red Bull ont la lourde tâche de préserver toutes les qualités de la RB19 et améliorer tous les défauts, pour faire de la RB 20 une monoplace encore plus puissante que celle de 2023. Chez Red Bull, hors de question de se reposer sur leurs lauriers et tout est fait pour rendre une monoplace compétitive.

«Les rumeurs selon lesquelles notre RB20 sera un missile nous font sourire»

Christian Horner, le directeur de Red Bull est revenu sur l'évolution portée à la future monoplace de l'écurie, dans des propos rapportés par nextgen-auto.com : « Nous avons une réglementation stable donc les rumeurs selon lesquelles notre RB20 sera un missile nous font sourire. Bien sûr, vous commencez à atteindre le sommet de la courbe de développement, là où les gains que vous réalisez deviennent de plus en plus petits. Notre monoplace pour 2024 est une évolution, pas une révolution. Nous sommes désormais dans une situation de rendements décroissants. Mais il reste encore deux ans de ces réglementations. Il est inévitable que la grille se concentre et que les choses s’équilibrent. Bien entendu, nous aurons le dossard de favori dans le dos et nous ne le contestons pas. Après une telle saison, ce serait ridicule de prétendre le contraire. Mais ce dossard est de plus en plus à portée de mains de plusieurs équipes, pas seulement une ou deux. C’est donc autant de chances de se faire dépasser l’an prochain. »

«Une fois que vous avez fait l’expérience de la victoire, cela devient addictif»

« Je pense que c’est la peur de l’échec pendant plusieurs années, avoue Horner. Nous l’avons vécu après 2013 et ça a fait mal. Une fois que vous avez fait l’expérience de la victoire, cela devient addictif. Quand vous avez traversé une période, comme nous l’avons eue pendant sept ans, où, pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous n’avons pas été capables de gagner de manière constante – même si nous avons gagné chaque année, au moins un ou deux Grands Prix – il faut célébrer tous les bons jours de ce métier, car on ne sait jamais combien de temps ils vont durer. Je pense qu’il faut accepter et célébrer chaque succès parce qu’on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. »

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