Troisième au championnat constructeur, Mercedes a vécu une saison compliquée. Si l’écurie allemande est peu à peu montée en puissance, elle n’a jamais réellement réussi à se mêler à la lutte pour les premières places. Il aura fallu attendre l’avant-dernier Grand Prix, au Brésil, pour voir Mercedes remporter sa première course. Quand bien même, Toto Wolff estime que son équipe n’est pas dans la même situation que Ferrari en 2004, ou bien Red Bull en 2013.
Mercedes veut retrouver les sommets. Battue par Red Bull et Max Verstappen en 2021 lors de la dernière course de la saison, l’écurie dirigée par Toto Wolff a été bien moins compétitive cette année. L’objectif était plutôt de réussir à remporter au moins un Grand Prix, ce qui a fini par arriver au Brésil, où George Russell s’était imposé. La situation de Mercedes pourrait faire penser à celle de Ferrari en 2004, ou bien Red Bull en 2013. Alors au top, les deux équipes avaient vu leur domination s’arrêter.
F1 : Révolution actée chez Ferrari, une décision fracassante est prise https://t.co/p6ERHt6ia0 pic.twitter.com/8pdiH0UKas
— le10sport (@le10sport) November 29, 2022
« Ferrari avait perdu toute sa haute direction et Michael Schumacher »
Pour Toto Wolff, ce sont des cas différents. « Ferrari avait perdu toute sa haute direction et Michael Schumacher, leur pilote clé. Je pense que c’est quelque chose que vous pouvez expliquer », a-t-il déclaré, dans des propos relayés par Nextgen-Auto. En ce qui concerne Red Bull, « c’était une situation fondamentalement liée aux réglementations sur les moteurs hybrides. Ils n’avaient plus de moteur d’usine avec Renault qui avait sa propre équipe. Ce sont des paramètres fondamentaux qui ont changé. »
« Nous ne pouvons pas laisser arriver des constats d’échecs »
« Nous examinons cela de notre côté et nous ferions mieux d’être prudents aussi », a tout de même avoué Toto Wolff. « Mais nous ne pouvons pas laisser arriver des constats d’échecs année après année quand les fondements n’ont pas changé. Nous avons tout ce qu’il faut pour remonter, nous sommes juste partis du mauvais pied. C’est de notre faute, les autres ont juste fait un meilleur travail. »