En pleine bataille avec Max Verstappen pour le titre de champion du monde de Formule 1, Charles Leclerc regarde attentivement le retour de Ferrari aux 24 Heures du Mans. Le Monégasque évoque également son style de pilotage et son intérêt pour l'écologie, l'investissement que porte la F1 à des monoplaces moins polluantes.
Charles Leclerc mène une lutte acharnée avec Max Verstappen pour le titre de champion du monde. Le pilote Ferrari a eu le privilège de conduire la monoplace engagée de 1973 à 1975 sur le circuit, ce qui lui a permis de faire un comparatif avec l'aérodynamisme des monoplaces modernes. « Celle que j’ai conduite au Grand Prix historique de Monaco en mai : la Ferrari 312 B3 . Les voitures étaient magnifiques à l’époque, et différentes les unes des autres, même si je trouve que cette année on a gravi une étape en termes esthétiques. On cherche à rendre les voitures plus rapides, plus performantes, mais celles que l’on conduit actuellement sont belles » a-t-il déclaré dans les colonnes du Point. Mais il lorgne également sur le retour de la Scuderia aux 24 Heures du Mans.
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— le10sport (@le10sport) August 10, 2022
« S’il y a une possibilité et que cela n’interfère pas avec une autre course, pourquoi pas »
Ferrari fera son grand retour aux 24 Heures du Mans. Le pilote monégasque apprécie l'endurance et ne serait pas contre une participation à la légendaire course automobile. « Une participation aux 24 Heures du Mans ? J’aimerais beaucoup. La F1 reste la priorité, mais s’il y a une possibilité et que cela n’interfère pas avec une autre course, pourquoi pas » lance Leclerc. Il décrit également son approche de pilotage.
« Je dirais plutôt agressive »
« Mon approche de pilotage ? Je dirais plutôt agressive. Il y a des moments où il faut l’être, d’autres où il faut adapter sa conduite en vue du championnat. En 2019, quand je suis arrivé chez Ferrari, un des points négatifs était ma gestion des pneus. J’étais très rapide en qualification, mais j’avais plus de mal en course. J’ai utilisé les deux dernières années, qui étaient plus difficiles, pour adapter mon pilotage et mes réglages afin d’être le plus performant quand la voiture serait au niveau. Mais sur la route, suis très tranquille, pas du tout le même que sur la piste. Je respecte les limitations de vitesse sur la route » en rigole Charles Leclerc.
« Dans tous les cas, l’écologie nous intéresse »
Bien plus discret que Lewis Hamilton ou encore SebastianVettel, le Monégasque a également abordé son intérêt sur l'écologie en F1 dans un entretien accordé au Point. « Dans tous les cas, l’écologie nous intéresse. Tous les pilotes en discutent et on essaie d’agir de manière responsable. Ces actions peuvent paraître infimes au quotidien, mais elles font une grosse différence si tout le monde s’implique. Je pense qu’on le montre petit à petit, notamment dans les moteurs et la gestion de l’essence avec l’utilisation de plus en plus importante de l’éthanol. Je pense que dans les prochaines années, on utilisera 100 % de biocarburant. Il y a aussi l’hydrogène et de nouvelles essences de plus en plus bio. Il faut toujours qu’on soit les pionniers et qu’on trouve des solutions qui puissent profiter à tous. » a-t-il confié.