La Formule 1 reprend ses droits ce week-end, une semaine après l'annulation du Grand Prix d'Emilie-Romagne. Le paddock pose ses quartiers à Monaco, la ville-Etat dont est originaire Charles Leclerc. Mais depuis que le Monégasque pilote dans la catégorie reine, il est frappé par la malédiction sur le Rocher.
Étape mythique du calendrier de F1, le Grand Prix de Monaco se disputera ce week-end. Charles Leclerc, le régional de l'étape, espère y faire bonne figure avec sa Ferrari. Cela risque d'être compliqué car en 4 participations, il n'est jamais monté sur le podium et la malchance le frappe toujours.
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— le10sport (@le10sport) May 24, 2023
Leclerc et les abandons à Monaco
Lors de sa première participation au GP de Monaco en 2018, Charles Leclerc pilotait pour Sauber, lui qui venait d'être sacré champion du monde de F2. L'année d'avant, dans l'antichambre de la F1, l'étape monégasque avait viré au cauchemar pour lui puisqu'il avait abandonné lors de la course principale et lors de la course sprint. En 2018, ses freins avaient lâché alors qu'il luttait avec Brendon Hartley. A la sortie du tunnel, il n'avait pu éviter la collision avec le Néerlandais. L'année d'après, Charles Leclerc pouvait jouer la gagne vu qu'il avait rejoint Ferrari mais une fois encore, tout ne s'est pas goupillé comme prévu. En qualifications, La Scuderia avait décidé d'économiser un train de pneus et Leclerc avait donc réalisé qu'un seul tour chronométré. Une décision lunaire qui avait conduit le Monégasque à une 15ème place sur la grille le dimanche. Le fiasco avait continué en course puisqu'au moment de doubler Nico Hulkenberg, son pneu arrière droit avait touché le mur et il était parti en tête-à-queue. Passage au stand obligé, dernière position... Charles Leclerc avait finalement abandonné suite aux dégâts causés par son accident. En 2021 (l'édition de 2020 ayant été annulée pour Covid-19), l'espoir était là. Charles Leclerc avait signé la pole position à la surprise générale mais lors de sa dernière tentative, il avait percuté le rail à la Piscine. La suspension de son pneu avant droit avait été brisée, il avait décollé et terminé sa course le long du rail. Le Monégasque s'inquiétait immédiatement de l'état de sa monoplace pour la course du dimanche, et il faisait bien de douter. Lors du tour de formation, sa boite de vitesse l'avait lâché. Désemparé, Leclerc était rentré aux stands et avait été contraint à l'abandon avant même le départ.
L'erreur de stratégie fatale
En 2022, Charles Leclerc était leader du championnat du monde au moment de se présenter à Monaco. Parfois, des signes ne trompent pas. Invité de prestige du Grand Prix Historique de Monaco, il avait piloté la Ferrari 312 B3, l'ancienne monoplace de Niki Lauda, et il avait fini dans le mur de la Rascasse. Le Monégasque comptait prendre sa revanche en course et il avait signé une seconde pole position consécutive, avant que le destin ne frappe à nouveau. Au moment du tour de formation, un déluge s'était abattu sur la Principauté, forçant les commissaires à brandir le drapeau rouge et à retarder le départ. Une fois la course lancée, Ferrari et les autres mastodontes du paddock s'étaient aperçus que les pilotes du fond de peloton chaussés en gommes intermédiaires affichaient un meilleur rythme que les leaders. Red Bull avait tenté le coup en premier en appelant Sergio Perez. Ferrari avait imité l'écurie autrichienne un tour plus tard avec Leclerc, ressorti derrière le Mexicain. Carlos Sainz avait chaussé des slicks cinq tours après l'arrêt de Leclerc et un vent de panique avait déferlé dans le garage Ferrari. Leclerc est appelé aux stands, son ingénieur lui dit finalement de rester en piste mais c'est trop tard. Une erreur de stratégie fatale qui avait entériné ses derniers espoirs de victoire. La chance va-t-elle tourner cette année ?