F1 : Leclerc, Verstappen… Après la polémique, la FIA sort du silence
La rédaction

Si Max Verstappen s’est imposé ce dimanche à Monza lors du Grand Prix d’Italie, la FIA est la cible des critiques. Alors que Daniel Ricciardo a été contraint d’abandonner dans le 48e tour, sa voiture a mis du temps à être évacuée. Cela a impacté la fin de la course, puisque cette dernière s’est terminée derrière la voiture de sécurité.

Max Verstappen a une nouvelle fois impressionné. Le Néerlandais est sorti vainqueur du Grand Prix d’Italie à Monza pour la première fois de sa carrière. Alors qu’il s’élançait depuis la 7e place sur la grille, le pilote Red Bull a rapidement refait une partie de son retard et s’est retrouvé derrière George Russell, deuxième à ce moment-là. Max Verstappen a ensuite pris le contrôle de la course et vécu une fin de Grand Prix plutôt calme. En effet, après l’abandon de Daniel Ricciardo lors du 48e tour, le GP d’Italie s’est conclu derrière la voiture de sécurité.

« On ne devrait pas terminer une course comme ça »

Deuxième à ce moment-là, Charles Leclerc a regretté cette situation. « C’était frustrant, on ne devrait pas terminer une course comme ça. On était deuxième à ce moment-là, c’est ce qu’il s’est passé avant qui nous a mis deuxième, mais c’est dommage. J’espérais pouvoir gagner devant les tifosis aujourd’hui, mais je n’ai pas pu », a-t-il confié. Même son de cloche pour Mattia Binotto : « nous ne comprenons pas pourquoi cela a pris si longtemps pour relâcher les voitures entre la voiture de sécurité et le leader. Il n'y a aucune raison d'attendre si longtemps. Ce n'est pas un problème de sécurité : il y a un temps au tour minimal pour les voitures qui sont relâchées, elles ne peuvent pas aller à fond sur la piste. Il y a des drapeaux jaunes. Nous ne comprenons pas pourquoi cela a pris si longtemps, et je trouve ça dommage pour la F1, car finir une course sous Safety Car, c'est mauvais pour la F1 et c'est mauvais pour le spectacle. Nous sommes sûrs qu'il aurait pu en être autrement aujourd'hui, si la FIA avait accéléré les opérations. »

La FIA sort du silence

Cible des critiques, la FIA a donc décidé de sortir du silence dans un communiqué. « Si tous les efforts ont été faits pour évacuer la voiture #3 rapidement et reprendre la course, la situation a évolué et les commissaires n'ont pas pu mettre la voiture au point mort et la pousser dans l'échappatoire", indique la fédération. La sécurité de l'opération d'évacuation étant notre seule priorité, et l'incident n'étant pas assez significatif pour requérir un drapeau rouge, la course s'est achevée sous le régime de la voiture de sécurité, conformément aux procédures convenues par la FIA et tous les concurrents. Le timing de la période de Safety Car pendant une course n'a pas d'impact sur cette procédure », des propos rapportés par Motorsport.com.

« On doit chercher rapidement à résoudre ce problème »

Ferrari n’est pas la seule écurie à avoir critiqué cette décision. Même si son pilote est sorti vainqueur, Christian Horner estime que « les plus grands perdants aujourd'hui, malheureusement, ce sont les fans. Mais on doit chercher rapidement à résoudre ce problème. On doit examiner les détails de cette situation. Mais pour moi, il y avait suffisamment de temps pour relancer la course, avec une voiture qui n'était pas dans les barrières mais garée sur le bas-côté. » Ça tombe bien, puisqu’une réunion entre les managers des équipes et la FIA est justement prévue lundi.

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