C'est probablement la victoire qu'attend tout pilote de F1. Remporter son Grand Prix à domicile a une saveur particulière, d'autant plus lorsque l'on est Monégasque. C'est le cas de Charles Leclerc, qui a d'ailleurs brisé la malédiction en s'imposant enfin lors du GP de Monaco dimanche. Néanmoins, le pilote Ferrari reste très éloigné des huit victoires de Lewis Hamilton sur ses terres.
F1 : Leclerc imbattable ? Il lâche un aveu https://t.co/oGMdtY7sWF pic.twitter.com/aFH9hmIHWB
— le10sport (@le10sport) May 27, 2024
Lewis Hamilton a remporté 8 fois son GP national
Mais bien évidemment, le pilote Ferrari n'est pas le seul à s'être imposé dans son Grand Prix national. Lewis Hamilton en a même fait une spécialité puisqu'il s'est imposé à huit reprises à Silverstone (2008, 2014, 2015, 2016, 2017, 2019, 2020 et 2021). Un record pour le septuple champion du monde qui devance Alain Prost dans ce classement. Le quadruple champion du monde s'est imposé à six reprises en France, sur trois circuits différents. Jim Clark a quant à lui remporté cinq fois son GP national, mais également sur trois tracés distincts en Grande-Bretagne. Avec quatre victoires à domicile, Juan Manuel Fangio, Nigel Mansell et Michael Schumacher complètent ce classement. Parmi les pilotes encore en activité, Max Verstappen a remporté les trois dernières éditions du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort. Enfin Fernando Alonso s'est également imposé trois fois à domicile, mais deux sont simplement compatibilisées. En effet, seuls ses succès à Barcelone en 2006 et 2013, sa dernière victoire en date, sont pris en en compte en tant que victoire à domicile. Son succès à Valence en 2012 n'entre pas en compte car il s'agissait du GP d'Europe, et non pas du GP d'Espagne.
Leclerc est toutefois en plein rêve
Quoi qu'il en soit, Charles Leclerc ne manquait pas d'afficher son émotion après sa victoire à Monaco dimanche. « C’est la course qui m’a fait rêver depuis tout petit, et avec tout ce qui s’est passé ces dernières années en étant deux fois en pole et en ratant deux fois la victoire, c’était compliqué à accepter. La troisième est la bonne et ça fait du bien. Il y a eu très peu de moments dans ma carrière où j’ai eu du mal à gérer les émotions en course, voire jamais. A deux tours de l’arrivée, je suis sorti du tunnel et je ne voyais rien et j’ai réalisé que j’avais les larmes aux yeux », confiait le Monégasque au micro de Canal+.