A l'approche du premier Grand Prix de la saison dans une semaine à Bahrein, les pilotes ont eu droit à trois essais pour appréhender au mieux leur nouvelle monoplace avant le grand jour. L'occasion pour Fernando Alonso, le vétéran de 41 ans, de découvrir sa nouvelle équipe (Aston Martin) et de réaliser de très bons temps, avec notamment une deuxième place lors de la première journée d'essais. Mais l'Espagnol refuse de s'enflammer.
Aston Martin ne s'est vraiment pas manqué pendant les essais hivernaux. Lors des trois journées, l'équipe basée à Silverstone a terminée 2ème, 3ème et 9ème. De quoi faire d'eux un outsider solide pour la saison à venir. C'est en tout cas ce qui se murmurerait sur le paddock. Mais Fernando Alonso a tenu à tempérer tout ça.
« Pas de mauvaise surprise »
Dans des propos rapportés par motorsport.com, Fernando Alonso, le pilote d'Alpine, a évoqué les sensations qu'il avait eu avec sa nouvelle monoplace : « La voiture a été facile à piloter pendant les trois jours, il n'y a pas de mauvaise surprise qui soit agaçante au niveau du pilotage. Forcément, c'est un plus, car on peut piloter avec constance tour après tour en comprenant ce que demande la voiture. Pour nous, il faut juste apprendre à connaître la voiture, car elle requiert des réglages très différents de l'an dernier, le concept de la monoplace étant très différent lui aussi. Il va nous falloir quelques courses pour optimiser ce package. »
F1 : «Je n’accepterai pas ça», Fernando Alonso met déjà la pression sur Aston Martin https://t.co/ry2DjDHfXx pic.twitter.com/sTxKDUyKll
— le10sport (@le10sport) January 29, 2023
« Il n'y a pas de miracles en F1 »
Concernant les rumeurs d'une arrivée au sommet des championnats du monde de Formule 1, Fernando Alonso calme le jeu : « Ce n'est pas notre objectif. Nous voulons faire un pas en avant en 2023, un autre en 2024. Il n'y a pas de miracle en Formule 1. L'an dernier, Aston Martin était septième au championnat des constructeurs. Il faut voir ce que nous pouvons faire. Nous ne voulons pas être septièmes, mais je pense qu'il est irréaliste de penser que nous allons être proches du top 3. Il faut y aller pas à pas. »