F1 : Gros clash chez Ferrari ?
Arnaud De Kanel

Le climat est électrique ces dernières semaines à Maranello. Entre les rumeurs de départ de Charles Leclerc en fin de saison, celui acté de Laurent Mekies et les mauvais résultats de la Scuderia, rien ne va plus chez Ferrari. Peter Windsor soupçonne même de tensions entre le pilote Monégasque et son coéquipier Carlos Sainz. 

La situation se tend de plus en plus chez Ferrari. Nous assistons peut-être à une passation de pouvoir au sein de la Scuderia puisque plusieurs rumeurs rapportent des intentions de départ de Charles Leclerc à l'issue de la saison. La volonté du Monégasque est nourrie par les mauvaises performances de sa monoplace et un autre facteur pourrait entrer en compte. En effet, le Monégasque commence à très mal vivre sa cohabitation avec Carlos Sainz. Habitué à être leader, Leclerc est bousculé. En début de saison, Frédéric Vasseur avait rappelé qu'il ne mettrait en place aucune hiérarchie et que le mieux placé des deux jouerait la gagne. Sainz l'a bien compris et il ne fait aucun cadeau à son coéquipier qu'il devance au championnat du monde. Des premiers signes de tension sont apparus à Melbourne

Leclerc ironise sur Sainz 

Lors de la Q3 du Grand Prix d'Australie, Charles Leclerc avait été battu par son coéquipier qui ne lui avait pas offert d'aspiration. Sa réaction au sortir de cette Q3 avait montré toute la colère intérieure du Monégasque envers son coéquipier. « Ce fut un tour de merde, sans bonne préparation, maugréait Charles. Un grand merci à Carlos pour l’aspi, j’ai eu un peu de vitesse, c’est toujours chouette… », confiait-il d'un ton ironique. Pour Peter Windsor, cette réaction n'est pas anodine. 

«Il était furieux d’être derrière»

Le journaliste et ancien team-manager de Ferrari estime que Charles Leclerc vit mal le fait d'être battu par Carlos Sainz. « La réaction de Charles m’a paru étrange. Pourquoi Carlos devrait-il l’aider ? Il sortait d’un bon Grand Prix à Djeddah et il voulait évidemment battre Charles. Il n’y a que dans la dernière ligne droite que l’aspiration d’une autre monoplace peut vous aider un peu à Melbourne, mais cela ne procure pas un gros avantage à la fin du tour. Croire que Carlos allait aider Charles était peut-être un peu naïf, mais Charles n’a jamais considéré Carlos comme une menace et il était furieux d’être derrière… », a expliqué Peter Windsor. Les prémices d'un clash entre les deux coéquipiers ? 

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