Contraint à l'abandon puisque son moteur a pris feu, George Russell a quitté l'Australie frustré. Le Britannique estime ne pas avoir encore dompté sa monoplace en ce début de saison 2023. D'ailleurs, le coéquipier de Lewis Hamilton a lancé une comparaison très étonnante au moment de parler de la monoplace de chez Mercedes.
Si Lewis Hamilton a terminé deuxième du Grand Prix d’Australie, les choses ne se sont pas aussi bien déroulées pour George Russell. Ayant pourtant pris un bon départ, le Britannique a vu son moteur s’embraser juste avant le 20e tour et a donc été contraint d’abandonner. Frustré, le pilote de 25 ans a quitté Melbourne avec un sentiment amer. Septième à Bahreïn puis quatrième en Arabie Saoudite, George Russell éprouve quelques difficultés à dompter sa monoplace. Il s’est d’ailleurs adonné à une petite comparaison surprenante pour parler de sa voiture.
F1 : Il réclame une révolution chez Mercedes, Hamilton va adorer https://t.co/c8g192dYSq pic.twitter.com/oq7p8wvF07
— le10sport (@le10sport) April 6, 2023
«Nous avons un cheval boiteux»
« Piloter ? C’est comparable à monter à cheval. La Mercedes est un cheval plus rapide que la Williams. Mais il ne s’agit pas seulement de vitesse. Monter un cheval pour faire un parcours sans accroc, c’est comme s’asseoir dans une Formule 1 qui convient à votre style de conduite. L’un fusionne avec l’autre » a expliqué le pilote de Mercedes dans un entretien accordé à BILD.
«Mon style de conduite ne convient pas à la voiture»
Mais George Russell affirme que les choses ne sont pas encore au point. « Pour le moment, cependant, nous avons un cheval boiteux. Nous savons qu’il y a de la performance, mais nous ne sommes pas heureux à son volant et mon style de conduite ne convient pas à la voiture. Elle n’en fait toujours qu’à sa propre tête, au risque de vous désarçonner par moment. Nous devons encore nous y habituer et la développer pour que la Mercedes devienne un cheval rapide et apprivoisé » a poursuivi le Britannique. À voir si l’écurie allemande parviendra à régler les petits détails qui gênent George Russell avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan le 30 avril prochain.