Double champion du monde de Formule 1, Max Verstappen devra encore attendre avant reprendre le volant de sa Red Bull pour le premier Grand Prix de la saison qui aura lieu le 5 mars prochain, à Bahreïn. Pendant que les écuries dévoilent les dates de présentation de leur monoplace, les pilotes s’adonnent à leur ressenti sur la saison à venir.
Lors des précédents championnats du monde de Formule 1, c’est bien Ferrari qui avait tenu la dragée haute à Red Bull. Et ce malgré les 204 points d’avance qu’accusait l’écurie italienne sur celle du taureau à la fin de ces championnats. Pourtant, ce n’est pas Ferrari qui fait peur à Max Verstappen la saison prochaine.
« Nous devrions avoir peur de Mercedes »
Dans une interview accordée à Motorsport.com, Max Verstappen annonce se méfier de Mercedes. Cette dernière, huit fois championne du monde des constructeurs d’affilée avait laissé la palme à Red Bull l’année dernière pour la première fois depuis 2014. Le nouveau Règlement Technique avait été mal appréhendé par les ingénieurs de Mercedes, qui avaient réussi à rattraper leur retard technique en fin de saison. Une situation qui pousse Max Verstappen et son équipe à dire qu’ils devraient « avoir peur de Mercedes davantage. Principalement parce qu'ils ont l'avantage sur Ferrari en matière de stratégie et de fiabilité. »
F1 : Ferrari, Red Bull... Verstappen reçoit un énorme avertissement https://t.co/c8WmeYDk7B pic.twitter.com/GyWDjKFCIr
— le10sport (@le10sport) January 6, 2023
Un petit tacle à Ferrari
Cette dernière petite phrase de Max Verstappen résume à elle seule la détermination de l’Autrichien avant le début de la saison. Toujours pour Motosport.com, il n’a pas hésité à tacler son concurrent de l’an passé. Longtemps au coude-à-coude avec le Monégasque Charles Leclerc, le pilote Red Bull reste étonné par l’absence de lutte, comme celle qu'il avait connu en 2021 avec Lewis Hamilton : « si l'on regarde comme les voitures étaient proches, c'est un peu surprenant que l'écart soit si grand. Il n'y a pas eu beaucoup de week-ends où nous étions vraiment dominateurs. En fin de compte, je suis relativement content de la manière dont tout a tourné. » Il fait sans doute allusion aux multiples errements et erreurs stratégiques de l’écurie italienne, ayant conduit à l’éviction de Mattia Binotto de son poste de Team Principal.