En Belgique, Lewis Hamilton aurait pu espérer mieux, notamment pendant les qualifications pour le Sprint. Alors qu'il semblait en forme, le Britannique a finalement dû se contenter d'une septième place décevante en partie à cause de George Russell. Mercedes n'a donc pas manqué d'expliquer le quiproquo entre les deux pilotes.
À Spa-Francorchamps le week-end dernier, Lewis Hamilton semblait en forme. Au volant de sa Mercedes, le Britannique avait montré de belles choses pendant les qualifications pour le Sprint. Mais finalement, la session a viré à la catastrophe pour le septuple champion du monde. Deuxième des deux premières phases, Lewis Hamilton était en tête après sa première tentative en SQ3. Mais en fin de qualification, le pilote de 38 ans et son coéquipier George Russell ont lancé leur dernier assaut presque en même temps. Résultats, Lewis Hamilton a été gêné par son compatriote et n’a pas pu améliorer son temps. S’il avait pu espérer mieux, le natif de Stevenage s’est finalement qualifié en septième position. Mike Elliott n’a d’ailleurs pas manqué d’expliquer le quiproquo entre les deux pilotes.
F1 : Verstappen «vole» Hamilton, Mercedes n'en revient toujours pas https://t.co/xzwKi7vtDl pic.twitter.com/UtEcCbk8Sp
— le10sport (@le10sport) August 2, 2023
«Nous nous inquiétions de ne pas franchir la ligne»
« Pour expliquer cela, je pense qu’il faut d’abord expliquer à quel point il est difficile de bien faire les choses au départ. Lorsque vous avez une piste qui sèche, il est presque toujours possible que le tour le plus rapide soit le tout dernier tour de la séance. Et donc, vos premiers tours consistent à inscrire un chrono, et ensuite, lorsque vous arrivez à la fin de la séance, vous voulez être au bon endroit pour passer la ligne au bon moment, et avec vos pneus dans la bonne fenêtre » a d’abord confié le directeur technique en chef de Mercedes dans des propos rapportés par NextGen-Auto.
«Ils pensaient qu’ils avaient moins de temps disponible»
« Nous nous dirigeons donc vers cela, mais ce que nous avons pu voir, c’est que dans les derniers virages, c’est-à-dire dans les virages 18 et 19, là où vous lancez le tour, il y avait beaucoup de trafic, beaucoup de voitures, et nous nous inquiétions de ne pas franchir la ligne avant la fin de la séance. Et nous demandions à nos pilotes d’accélérer, ils pensaient qu’ils avaient moins de temps disponible qu’ils n’en avaient en réalité et, par conséquent, nous nous sommes retrouvés avec nos deux voitures trop proches l’une de l’autre » a ensuite poursuivi Mike Elliott. Alors qu’il semblait en forme, Lewis Hamilton a dû se contenter d’une quatrième place à l’issue du Grand Prix. Le Britannique, qui chasse une victoire depuis de nombreux mois maintenant, a de quoi être déçu.