F1 : Burn-out, McLaren… Les terribles révélations de Daniel Ricciardo
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Après deux saisons compliquées chez McLaren, Daniel Ricciardo va pouvoir se reposer. Même s’il sera le troisième pilote de Red Bull, l’Australien avoue avoir besoin de faire une pause, afin de pouvoir revenir plus fort par la suite. Les derniers mois ont été difficile à vivre, à tel point qu’il pense avoir fait un burn-out.

La saison prochaine, Daniel Ricciardo laissera sa place à Oscar Piastri chez McLaren. Alors qu’il comptait faire une pause dans sa carrière, l’Australien sera finalement le troisième pilote de Red Bull. Une écurie qu’il connaît bien, pour y avoir évolué de 2014 à 2018. Dans le podcast Beyond The Grid, Daniel Ricciardo est revenu sur les derniers mois compliqués qu’il a vécus avec l’écurie britannique.

«À ce jour, je ne peux pas vous dire si c'était ma dernière»

« À Abu Dhabi, certes j'ai ressenti un peu plus d'émotion, mais je mentirais si je disais que je me sentais comme Seb (Vettel) ce week-end-là. Je ne crois pas véritablement que ce soit ma dernière course, mais bien sûr c'est possible, alors j'ai essayé d'en profiter et de m'imprégner de tout. À ce jour, je ne peux pas vous dire si c'était ma dernière. C'est pourquoi j'ai choisi de prendre du recul l'an prochain, pour trouver cette réponse et ne pas prendre une décision hâtive, sur le coup de l'émotion. Bien sûr, récemment, il y a eu des moments où je me suis dit que j'en avais marre, mais c'était dû à l'émotion. Seul le temps qui passe me permettra de le savoir », a-t-il déclaré.

«Je n'avais pas envie de concourir l'an prochain»

Daniel Ricciardo a ensuite confirmé avoir été contacté par Haas, mais son choix de ne pas être sur la grille en 2023 était déjà fait : « Comme l'a dit Günther (Steiner), il m'a contacté. Depuis la trêve estivale, plus le temps passait – j'ai fait les trois Grands Prix consécutifs qui ont lancé la seconde partie de saison – plus il était clair que cela ne dépendait pas des coups de fil que je pouvais recevoir mais de moi, qu'il fallait que j'admette que je n'avais pas envie de concourir l'an prochain. D'une certaine manière, je suis soulagé de ne pas avoir été contacté par un top team, parce que c'est le genre de cas où l'on se dit qu'il faut signer. En mon for intérieur, j'avais terriblement envie de prendre de la distance. »

« On pourrait appeler ça un burn-out »

L’Australien avoue avoir été touché mentalement lors des derniers mois de la saison 2022. « Oui, on pourrait appeler ça un burn-out. Je n'ai pas peur de l'admettre ou de le dire. Chacun a son opinion, mais je sais ce que je ressens, je sais ce que je veux. Il y avait de ça. Je ne veux pas dire que je suis le seul pilote à ressentir ça, mais je ne dirais pas que je suis un sportif normal qui s'entraîne encore et encore pour progresser. Parfois, plus j'en fais, plus je me perds là-dedans. Je ressens le pouvoir qu'à une pause pour moi, je pourrais revenir meilleur. Cela paraît un peu contre-intuitif à certains, mais pour moi, cela pourrait être très bénéfique », a-t-il ajouté.

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