F1 : Alpine balance tout sur son coup de balai
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Après des semaines mouvementées, Alpine s’apprête à tenter de retrouver des couleurs lors du Grand Prix des Pays-Bas. L’écurie française désormais dirigée par Bruno Famin espère tourner la page des Otmar Szafnauer ou encore Alan Permane. Mais pour cela, l’écurie française doit désormais avancer avec tous ses employés sur la même longueur d’ondes.

«Nous n’étions pas sur la même longueur d’onde »

« Personne ne dit qu’Otmar Szafnauer n’est pas bon. Otmar et Alan sont des personnes très expérimentées. Ils sont de véritables atouts pour une équipe, nous le savons parfaitement, mais avec ce genre de défi, la compétition est très dure. Il faut être aligné à 100% pour que tout le monde travaille en étroite collaboration et ce n’était plus le cas. Nous n’avons jamais perdu confiance. Lorsque nous développons ce type de projets, nous devons vraiment être sur la même longueur d’onde que toute l’équipe, y compris la direction de l’équipe. Nous travaillions ensemble et, à un moment donné, nous nous sommes rendu compte que nous n’étions pas sur la même longueur d’onde sur certains sujets. Si l’on n’est pas alignés à 100 %, nous avons tous suffisamment d’expérience pour savoir qu’il est inutile de continuer ensemble et que chacun doit suivre sa propre voie », explique Bruno Famin, avant d'en rajouter une couche. 

« Je n’ai jamais perdu confiance en Otmar »

« Nous n’avons supprimé personne. Nous avons simplement choisi d’emprunter une voie différente parce que nous n’étions pas dans la ligne de mire. Quand je dis que je n’ai jamais perdu confiance en Otmar, c’est parce que je connais ses compétences, je connais ses antécédents et lui comme Alan sont de très bons professionnels de la Formule 1 », précise Bruno Famin, qui conclut avec un constat lucide sur les performances d’Alpine : « Nous ne sommes pas là où nous l’espérions. Nous n’avons peut-être pas assez progressé, mais les concurrents, eux, se sont améliorés. Ils ont montré qu’ils étaient capables de faire de grands changements et nous avons pu suivre cette voie également ».

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