F1 : Alonso lâche Alpine, il exulte
Hugo Chirossel

Après deux saisons passées chez Alpine, Fernando Alonso a décidé l’année dernière de quitter l’écurie française. Depuis, il évolue chez Aston Martin, avec qui il a terminé sur le podium à six reprises cette saison, en 12 Grand Prix. Pour le plus grand bonheur de Mike Krack, qui estime que l’Espagnol a fait plus que répondre à ses attentes.

Troisième au classement des pilotes avec 149 points, Fernando Alonso réalise jusque-là une très bonne première saison avec Aston Martin, qu’il a rejoint l’année passée après avoir décidé de quitter Alpine. Si après un début de saison sur les chapeaux de roues, l’écurie britannique vit une période un peu plus compliquée, elle reste malgré tout très contente de l’apport de Fernando Alonso, comme l’a confié Mike Krack, directeur d’Aston Martin F1.

« Il a été exactement ce dont nous avions besoin »

« Il a dépassé mes attentes – et j’avais des attentes très élevées. Ce n’est pas ce qu’il fait en piste – ce à quoi je m’attendais – mais c’est la façon dont il s’est intégré dans l’équipe. Il a été exactement ce dont nous avions besoin qu’il soit : constructif quand il faut être constructif ; difficile quand il faut être difficile. Même critique en étant critique, c’est ce qui nous fera avancer. Comprendre cet équilibre est peut-être plus difficile que ce que la plupart des pilotes peuvent faire », a déclaré Mike Krack, dans des propos relayés par Nextgen-Auto.

« Fernando est fantastique »

« Les pilotes sautent de la voiture, ils sont pleins d’adrénaline et un micro leur est collé au visage. Ils parlent aux médias ; ils font leurs débriefings et c’est difficile de toujours trouver les bons mots dans ces circonstances. En fait, dire la bonne chose est l’exception plutôt que la norme. C’est une chose difficile à faire. C’est pourquoi je n’aime pas donner d’interviews juste après une séance de qualification ou la course. Je veux m’éloigner des micros un peu et rassembler mes pensées. Je n’envie pas les pilotes. Fernando est fantastique dans ce domaine. Quand il lance son analyse, c’est toujours positif, jamais un gros mot : c’est ce qu’il a découvert, ce qu’il ressent, ce qui a bien fonctionné, ce qu’il aimerait essayer ensuite », a ajouté Mike Krack.

Articles liés