Coup de tonnerre en F1, Macron prend cher
Thibault Morlain

Malheureusement, pour cette saison 2023 de Formule 1, il n’y aura pas de Grand Prix de France. Ces dernières années, la F1 avait pris l’habitude de se réunir au Circuit Paul Ricard. Cela ne sera plus le cas puisque le GP de France a disparu du calendrier. Un coup de tonnerre et voilà que la faute est notamment rejetée sur… Emmanuel Macron, président de la République. 

Le calendrier de la saison de Formule 1 changé pour 2023 et il y eu des victimes. C’est le cas du Grand Prix de France qui n’est désormais plus au programme. Alors que les pilotes s’affrontaient sur le Circuit Paul Ricard, ce rendez-vous a été rayé du calendrier pour cette saison à venir de F1. Nouveau directeur du circuit, Jean Alesi s’est confié sur cette disparition du GP de France et pour lui, le responsable est tout trouvé : le président de la République, Emmanuel Macron

« Le seul Grand Prix de F1 auquel un président n'est jamais venu assister »

« Le problème de la Formule 1 en France ne vient pas du circuit, mais de la politique. C'est probablement le seul Grand Prix de F1 auquel un président n'est jamais venu assister ; à l'exception de Magny-Cours, où (François) Mitterrand avait assisté à la course dans le cadre de son souhait politique qu'elle s'y déroule. Depuis lors, ce n'est jamais arrivé. Le problème n'est pas le circuit, mais la volonté du pays. Mon autre travail est celui d'ambassadeur de la Formule 1, donc mon lien avec la F1 est direct – il n'y a pas de baratin – et ils sont très clairs à ce sujet. La F1 a probablement 32 pays dans le monde qui demandent à accueillir des courses. Le dernier Grand Prix que nous avons organisé ici, l'année dernière, a été très, très populaire auprès des gens. C'est donc dommage de le perdre », a expliqué Jean Alesi pour Motorsport

« Mon nouveau rôle sera d'envoyer une lettre, de demander une réunion avec le président »

L’ancien pilote de Formule 1 a ensuite ajouté à propos du Grand Prix de France : « Avoir un GP de France a de l'allure sur le calendrier de la F1, mais si nous n'avons pas la possibilité de le faire, c'est parce que le pays ne s'intéresse pas au sport automobile, et c'est vraiment dommage. Ce n'est pas un problème pour la F1 d'avoir un Grand Prix en France, la faute en revient à la France. Bien sûr, une partie de mon nouveau rôle sera d'envoyer une lettre, de demander une réunion avec le président de la République, mais je ne sais pas si cela se produira. Si cela arrive, et que nous pouvons récupérer le GP de France, je serais l'homme le plus heureux du monde ! ». 

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