Zidane à Paris, la surprise est totale
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Un an après la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, Marie-José Pérec et Teddy Riner sont revenus sur l’un des moments les plus symboliques : l’allumage de la vasque olympique. Entre émotions personnelles, symbolique nationale et reconnaissance tardive, les deux champions ont partagé les coulisses d’un instant gravé à jamais dans l’histoire.

C’était l’un des secrets les mieux gardés de Paris 2024 : qui allait avoir l’honneur d’allumer la vasque olympique ? Cet honneur était revenu à deux grands champions olympiques : Teddy Riner et Marie-José Pérec. Un an plus tard, les deux figures du sport français sont revenues avec émotion sur ce moment hors du temps dans le jardin des Tuileries. Dans un entretien au Parisien, Pérec a indiqué qu'elle ne s'attendait pas à partager ce moment avec le judoka.

« Je pensais que ce serait Zizou »

La triple championne olympique pensait partager ce moment avec Zinédine Zidane. « Zizou, c’est mon chouchou, le chouchou de beaucoup. Comme Platini avait allumé la vasque en 1992, je pensais que ce serait lui » a déclaré Pérec. Mais selon Riner, la Guadeloupéenne méritait cette reconnaissance. « Il n’y a que toi qui ne sais pas la grande championne que tu es (…) Zizou c’est un monument. Les Jeux olympiques, c’est notre histoire, cette fois c’était notre tour » a-t-il lâché.

Le symbole fort !

Cette allumage était hautement symbolique puisqu'elle réunissait deux champions issus des Antilles. Pérec a vécu cette reconnaissance comme une revanche sur l’histoire. « Quand j’ai vu son nom s’afficher sur mon téléphone, j’ai commencé à pleurer. Tony savait que j’étais au bout de ma vie, la veille il m’avait prévenue qu’il allait m’appeler. J’attendais, j’étais en stress, je voulais tellement l’allumer cette vasque ! Quand on est arrivés en métropole dans les années 1980, il y avait beaucoup de racisme. J’ai besoin de montrer qu’on existe. Quand je vois des images de moi en action, ça me donne une force de malade. Et la Guadeloupe est le département qui apporte le plus de médailles par rapport au nombre d’habitants. Quand j’avais 15 ans, on assimilait les Antillais à la fête. Grâce à nos médailles, les gens nous regardent différemment » a-t-elle confié.

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