Scènes surréalistes, Lionel Messi se lâche
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Le choc entre le Brésil et l’Argentine (0-1) dans la nuit de mardi à mercredi a été perturbé par de violents incidents survenus avant le coup d’envoi entre des supporters de l’Albiceleste et la police auriverde. Lionel Messi et ses coéquipiers ont décidé de quitter le terrain après avoir tenté de calmer les esprits. Après la partie, l’ancien numéro 30 du PSG est revenu sur ces scènes effrayantes.

Un gros choc avait lieu dans la nuit de mardi à mercredi entre le Brésil et l’Argentine, les champions du monde sortant vainqueurs de ce Superclasico, mais l’important semblait ailleurs au Maracanã. Le match a en effet démarré avec environ une demi-heure de retard après de violents incidents qui ont éclaté dans les gradins, avec l’intervention violente de la police brésilienne après des affrontements entre les supporters. Plusieurs joueurs sont venus dans les tribunes pour tenter d’apaiser la situation, Lionel Messi et ses coéquipiers décidant ensuite de regagner les vestiaires, refusant de jouer dans ce contexte.

« Un malheur aurait pu arriver »

« On a fait ça parce que c’était le moyen de calmer un peu les choses, s’est justifié LionelMessi après la rencontre gagnée par l’Argentine, dans des propos relayés par RMC. D’en bas, nous ne pouvions pas faire grand-chose. Nous pouvions voir comment ils frappaient la foule. Un malheur aurait pu arriver ».

« Quand tout s’est un peu calmé, nous avons décidé de revenir »

« Certains joueurs avaient de la famille présente dans le stade, poursuit l’ancien attaquant du Barça et du PSG. On a pensé à eux, qui ne savaient pas ce qu’il se passait. On était plus préoccupés par ça que par le match, qui était devenu secondaire à ce moment-là (…) Quand tout s’est un peu calmé, nous avons décidé de revenir. Mais nous sommes d’abord allés voir comment aller nos proches et tout ceux qui étaient là. »

Articles liés