Robbie Savage s'inscrit dans la plus pure tradition des footballeurs-buveurs au Royaume-Uni. Le bouillant milieu de terrain relate ses «exploits» dans son autobiographie. Extraits.
De Crewe Alexandra, après une formation à Manchester United, à Brighton, Robbie Savage a vécu une carrière qui aurait dû être sans histoires. La propension du Gallois à tacler haut lui a permis toutefois de se tailler une réputation de «dézingueur» en Angleterre. Le levé de coude était une autre spécialité de l’ancien joueur de Blackburn.
Savage lui-même indique jusqu’à quel point dans son autobiographie à paraître la semaine prochaine. «Avec des amis, nous buvions entre huit et douze bouteilles de vin tous les jeudis soirs. Le vendredi, je buvais plusieurs verres chez moi ou j’emmenais une bouteille dans mon sac quand nous étions en déplacement.»
Jusqu’ici le récit d’un alcoolisme que l’on retrouve parfois en Premier League. A la différence que Savage entretenait une relation difficile avec la boisson : «Je n’ai jamais aimé l’alcool, peut-être parce que mon père me faisait boire un verre de Guinness tous les soirs quand j’étais petit pour m’endurcir. Je n’ai jamais apprécié boire mais c’est devenu une superstition. Surtout qu’au début, je prenais un verre avant un match, puis une demi-bouteille, puis une bouteille… et j’ai gagné le titre de joueur de l’année (à Derby County…).» Etrange comme morale de l’histoire…