Mercredi soir, le Barça est venu à bout d'une équipe madrilène méchante dans le jeu et exécrable dans son comportement. Morientes, ancien de la maison blanche, accuse les siens.
« Mourinho détruit le football espagnol. Les gens cherchent des coupables, ce sont les Madrilènes ». La sortie est signée Pique et fait suite aux « évènements » intervenus en marge du deuxième et dernier round de la Supercoupe d’Espagne. Oui, pendant que Messi confirmait qu’il était bien le meilleur joueur du monde où qu’Iniesta régalait par son intelligence, Pepe et Marcelo faisaient les abrutis. Même Mourinho, habitué aux piques verbales, s’en allait se frotter avec l’un des adjoints de Guardiola. Dans le sport, on appelle ça des mauvais perdants.
« J’ai honte de Casillas »
Un désamour pour la défaite qui, en plus de déplaire aux Barcelonais, chagrine du côté de la capitale espagnole. Morientes, serial-buteur madrilène, intérimaire monégasque et partenaire d’entraînement marseillais, revient sur le comportement des siens : « Je suis embarrassé. J’ai honte de Madrid et de Casillas, quand il traite Fabregas de plongeur ». Dire de Cesc qu’il simule revient à dire que Sara Carbonero, la compagne d’Iker, est un laideron : c’est une hérésie.
L’exemple lillois
La fin du match est sifflée dans une ambiance délétère. Madrid se décide de la jouer façon Lille et de boycotter la cérémonie de remise des médailles. Le respect du vainqueur, aussi beau soit-il, ils ne connaissent pas. Morientes en rajoute une couche : « Je trouve très regrettable que l’équipe madrilène ne soit pas restée pour la remise de la Coupe au Barça. Quand j’étais joueur, je restais, que je perde ou que je gagne ».
Et oui Fernando. La classe, ça ne s’achète pas.