Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre pour Christophe Galtier. Relaxé par la justice française, l’ancien entraîneur du PSG s’était toutefois retrouvé au coeur d’une énorme tempête, se voyant notamment reprocher des faits de racisme et de harcèlement du temps où il était sur le banc de l’OGC Nice. La situation aura alors été très compliquée à gérer pour Galtier, qui n’a pas vécu des mois faciles à cause de cette affaire.
Un an de prison et 45 000€ d’amende ! Voilà ce qui avait été initialement requis contre Christophe Galtier par le procureur de Nice. L’ancien entraîneur des Aiglons a dû faire face à la justice française alors qu’on lui reprochait des faits de racisme et de harcèlement du temps quand il officiait à l’OGC Nice. Une tempête qui s’est finalement terminée par une relaxe pour Galtier, qui en a sacrément bavé durant cette période loin d’être simple à vivre pour lui.
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— le10sport (@le10sport) May 4, 2024
« C'était donc un réel choc d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel »
Dans un entretien accordé à L’Equipe ce samedi, Christophe Galtier est d’ailleurs revenu sur son calvaire. L’ancien entraîneur du PSG raconte alors : « Quand je me suis retrouvé devant le procureur et qu'il m'a fixé la date du jugement, ç'a été très violent. J'étais seul, avec Olivier (Martin, l'un de ses deux avocats). Quand je lis les faits qui me sont reprochés, heureusement que ce n'est pas moi qui conduis. Je ne suis pas en état. Le racisme, la discrimination ne font pas partie de mon logiciel car j'ai grandi dans un milieu multiculturel (à Marseille) et évolué, tout au long de ma carrière, dans un tel milieu. Tout ça ne fait pas partie de qui je suis. C'était donc un réel choc d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour de tels motifs. Cela fait partie des épreuves de ma vie ».
« J'ai été victime d'une vengeance »
« Le milieu du football a été omniprésent dans cette période. J'en profite pour remercier notamment son altesse l'émir Tamim ben-Hamad al-Thani, le président Nasser al-Khelaïfi et Luis Campos, mais aussi Jean-Pierre Rivère, sir Jim Ratcliffe et David Brailsford à Nice. Ils ont été d'un grand réconfort pour ma famille et leur soutien permanent m'a conforté dans le fait que j'ai été victime d'une vengeance. Cette thèse de la vengeance n'est pas de moi. Elle figure dans le jugement du tribunal. Ma première réaction en apprenant ma relaxe ? J'ai été heureux. Il n'y avait pas de soulagement. Heureux pour ma famille et aussi pour la fonction d’entraîneur », explique également Christophe Galtier, aujourd’hui heureux du verdict.