Pellegrini le meilleur de tous
La rédaction

Qui a dit que Manuel Pellegrini était sur la sellette ? Le technicien chilien est le meilleur entraîneur du Real Madrid depuis la première ère des Galactiques. Point barre.«Les critiques ne me touchent pas car les chiffres renforcent notre projet et notre travail». Dans son style stoïque de toujours, Manuel Pellegrini reste droit dans ses bottes. Malgré les critiques sur le fonds de jeu du Real Madrid, malgré les humiliations en Coupe du Roi face à Alcorcon et en Ligue des champions contre Lyon, l’entraîneur chilien s’appuie sur des chiffres troublants. Très favorables. C’est simple, d’après les statistiques, Pellegrini est l’entraîneur le plus efficace depuis la première ère des Galactiques après 29 matches de championnat. Explications :

Manuel Pellegrini : 74 points en 2009-2010 Il peut ainsi aisément viser le record du FC Barcelone, de 87 unités, établi la saison dernière. Il reste 9 journées, donc 27 points à prendre !

Vicente Del Bosque :62 points en 2000-2001, 52 points en 2001-2002 et 60 points en 2002-2003 L’actuel sélectionneur de l’Espagne est le technicien qui a eu le plus de temps de vie avec Florentino Perez et a dû composer avec la vraie pléiade de Galactiques. Gros palmarès avec deux Ligues des champions, deux titres de champion d’Espagne, une Supercoupe d’Espagne et 1 Coupe Intercontinentale à la clé.

Fabio Capello : 54 points en 2006-2007 Cette saison, avec le titre de champion d’Espagne (comme en 1997 mais Florentino Perez n’était pas président), pleine de maîtrise malgré un niveau de jeu ennuyeux, est surnommée «Liga del Clavo Ardiendo» en Espagne, expression se rapprochant du français «enfoncer le clou» par rapport à la concurrence du FC Barcelone.

Carlos Queiroz : 61 points en 2003-2004 Peu s’en rappelle mais l’actuel sélectionneur du Portugal a entraîné le club madrilène avant de partir assister Alex Ferguson (il fut même déjà Red Devil en 2003). Il gagnera seulement la Supercoupe d’Espagne.

Bernd Schuster : 62 points en 2007-2008 Une seule saison et beaucoup de réussite, avec un jeu léché et des choix tactiques proches du suicide par moment. A son départ, il empoche un chèque de 4,5 millions d’euros et deux belles lignes sur son CV : le championnat et la Supercoupe d’Espagne. Sa carte de socio du FC Barcelone, club dont il est supporter absolu, a contribué à sa perte.