Mesut Özil, qui flambe avec l'Allemagne en Coupe du monde, n'aurait peut-être pas dû jouer pour la Mannschaft. C'est Guus Hiddink, nouveau sélectionneur de la Turquie, qui l'a balancé !Conscient d’avoir perdu une grosse pépite, la Turquie est prête à tout pour la récupérer. Ici, on parle évidemment de Mesut Özil. Né dans la ville germanique de Gelsenkirchen le 15 janvier 1988 de parents turcs, le milieu de terrain offensif de l’équipe d’Allemagne a toujours joué dans les catégories jeunes, des -17 ans aux -21 ans, avec lesquels il a d’ailleurs été sacré champion d’Europe l’année dernière. Jusque-là, tout va bien sauf que Guus Hiddink a mis le doigt où ça fait mal. Dans Bild, le nouveau sélectionneur de la Turquie a assuré qu’Özil avait falsifié son passeport ! L’intérêt d’une telle tractation, le voici : «Son passeport allemand est faux. Le document a été falsifié dans l’unique but de jouer sous les couleurs allemandes. Mais, il n’en a pas le droit», assure Hiddink, qui joue sur le passé trouble du joueur.
«Mes propos ont été mal interprétés» La famille d’Özil est en effet originaire de Zonguldak, ville située au Nord de la Turquie. L’homme, de confession musulmane et qui lit le Coran avant chaque match, a déjà reconnu sur son site officiel qu’à l’époque, le Consulat d’Allemagne lui avait octroyé son précieux sésame grâce à sa seule volonté de jouer pour son pays natal ! Bizarre comme explication. Mais que les Allemands se rassurent. Quelques heures après sa déclaration choc, Hiddink a tenté de se rétracter : «Mes propos ont été mal interprétés. Je voulais seulement dire qu’il avait fourni un passeport qui était arrivé à expiration. C’est tout». S’il voulait récupérer Özil, Hiddink, homme sobre par excellence, aurait peut-être s’y prendre d’une manière plus classe.