Avant même le match contre Valenciennes, Didier Deschamps a commencé à se creuser les méninges pour trouver une tactique appropriée face à l’Inter Milan. Nous aussi, on a planché sur le sujet.
Pas de marquage à la culotte Saphir Taïder, qui a l’avantage d’avoir joué contre l’Inter Milan vendredi avec Bologne, a donné quelques pistes de travail particulièrement instructives. « Il n’y avait pas de marquage individuel, a raconté Taïder dans L’Equipe. Le coach nous a demandé de sortir rapidement sur le porteur du ballon et de suivre les mouvements des joueurs qui tentaient de s’installer entre les lignes. C’est une équipe vieillissante qui a du mal à défendre dès qu’il y a du mouvement dans la profondeur ». Pour info, les Interistes se sont entraînés en configuration 4-4-2 lundi soir…
Laisser tirer Sneijder Pour les supporters de l’Inter, Wesley Sneijder commence à devenir un sacré souci. Talentueux au possible, le Batave donne l’impression de vouloir partir et de ne pas se donner à fond. Un conseil pour Souley : s’il arme une frappe, laisse-le faire ! L’ancien Madrilène a, en effet, le pire ratio de tous les joueurs de Serie A (à plus de 10 frappes) concernant le nombre de tirs convertis en but (3%). Bon, il en suffit d’un…
Esquiver les bouchers C’est une demande que Josep Guardiola formule à ses ouailles avant chaque Clasico : esquiver les gros casseurs de jeu, du type Pepe. A l’Inter, Lucio ou Cordoba sont de fins limiers en la matière… Face à VA, le jeu haché a été fatal aux Marseillais, qui adorent mettre du rythme. « Face à eux, il y a eu 28 fautes, c'est énorme. Et cela nous a perturbés dans l'élaboration de notre jeu », a même avoué Guy Stephan. Pourquoi ne pas filer tous les ballons à Mathieu Valbuena, la petite souris qui se faufile ?