Sur le terrain, l'OM a accroché un précieux nul hier soir à Arsenal (0-0), mais en coulisses, la situation est toujours loin de s'être arrangée. Et Didier Deschamps en a marre d'entendre parler de José Anigo...
Sauf incroyable retournement de situation, l’OM devrait bien être au rendez-vous des 8es de finale de la Ligue des champions, en février prochain, pour la deuxième année consécutive. Grâce au match nul accroché hier soir à Arsenal (0-0), les Marseillais sont toujours deuxièmes du groupe F, à un point des Gunners, leaders, mais surtout avec trois et quatre points d’avance sur le Borussia Dortmund et l’Olympiakos. La qualification devrait donc, selon toute vraisemblance, se jouer le 23 novembre prochain, au stade Vélodrome contre l’Olympiakos.
Deschamps ne veut pas parler de la situation Mais si sur le terrain tout semble aller pour le mieux, en coulisses, il en est toute autre chose. On est encore loin, certes, des tensions d’il y a une semaine et demie, au soir de la victoire contre Ajaccio (2-0) et de la sortie musclée de José Anigo en zone mixte. Mais la situation ne s’est guère arrangée… Entre Didier Deschamps et José Anigo en tout cas. A la question de Nathalie Iannetta, journaliste de Canal+, hier soir après le match nul à Arsenal : « On vous a vu en très grande discussion avec Vincent Labrune au tout début. On a vu en revanche José Anigo vous suivre de très très loin à votre arrivée. Vous en êtes où ' », l’entraîneur marseillais s’est montré ferme et laconique : « Il n’y a rien de spécial, je n’ai rien à ajouter. »