L’entraîneur italien de Manchester City ne souffre pas d’un déficit d’amour pour son club. Toutefois, la proposition faite par l’AS Monaco aurait très bien pu le voir partir de Premier League. Improbable.
Il faut croire que les nouveaux dirigeants russes du Rocher ont un faible pour les entraîneurs italiens. Car, si Claudio Ranieri est le coach actuel de l’AS Monaco, il aurait pu en être de même pour Roberto Mancini. On apprend en effet dans The Guardian que le manager actuel de Manchester City aurait tenu de longues négociations cet été avec les dirigeants du club monégasque pour un possible transfert. Des entretiens qui auraient duré plus de trois mois et dont la finalité était l’embauche du coach italien. Une décision qui était proche d’être entérinée sauf que le premier sacre obtenu par les Citizens depuis 1968 a convaincu l’homme de rester au club malgré des relations houleuses avec Brian Marwood, l’administrateur du club et la menace de l'arrivée de Pep Guardiola.
Le troisième meilleur salaire d’Europe Lors d’une réunion à Rome, le milliardaire russe Dmitry Rybolovlev aurait proposé de mettre 8 millions d’euros sur la table par an plus des primes substantielles dûes à son départ de Manchester. Cette réunion intervenait après la défaite de son équipe à Arsenal (1-0) qui fut à l’origine du réveil de City. Cette base de salaire aurait fait de Roberto Mancini le troisième entraîneur le mieux payé en Europe après Carlo Ancelotti (PSG) et Guus Hiddink (Anzhi Makhachkala). Finalement, Mancini a signé un nouveau contrat de cinq ans en juillet avec son club actuel. Les observateurs anglais du Guardian notamment pensent que le coach mancunien aurait essayé d’assurer sa reconversion en cas de licenciement étant donné que le titre n’était pas garanti et que le parcours en Ligue des Champions a été des plus décevants. Ce refus tend à prouver que malgré les dollars russes, Monaco ne peut pas encore rivaliser avec les plus grands. Si d’aventure, Monaco jouait en Ligue 1, cela pourrait vite changer.
Par Arnaud Boisteau