Vente ASSE : Un énorme froid est jeté
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Ces dernières semaines, les rumeurs entourant la vente de l’ASSE se sont multipliées au point que deux projets étaient annoncés comme avancés. Cependant, Patrick Guillou jette un froid sur ce projet, estimant que ce n’est pas anodin si ces rumeurs sortent en même temps que les Verts traversent une période délicate.

A l’image de la vente de l’OM, celle de l’ASSE a fait un retour fracassant dans l’actualité. Les rumeurs s’enchaînent depuis quelques semaines au point qu’un dossier serait même proche d’aboutir. Cependant, Patrick Guillou n’y croit absolument pas et s’interroge sur le timing de ces rumeurs qui arrivent en même temps qu’une série négative de l’ASSE sur le plan sportif.

«Le processus de vente devient une légende urbaine»

« En cette période de féerie de Noël, pour bercer le bébé, les marchands de sommeil ressortent la flûte enchantée. La douce mélodie "leurre de vendre" ressurgit pour casser le silence. [...] Finalement, dans ce folklore forézien, le processus de vente devient une légende urbaine. A moins que cela soit une stratégie claire de cynisme ? », s’interroge l’ancien joueur de l’ASSE dans sa chronique pour Le Progrès avant de pointer du doigt l’état d’esprit des hommes de Laurent Batlles.

«La fragilité affichée par la bande à Lolo est déconcertante»

« La fragilité affichée par la bande à Lolo est déconcertante. La bonne série automnale était un rideau de fumée. Le contenu était fade et insipide. Désormais la bulle spéculative explose au grand jour ! Incroyable cette fâcheuse habitude de ne pas jouer en première intention vers l’avant. Incroyable ce football stéréotypé et ce manque d’engagement. Les coéquipiers de Briançon deviennent des intermittents du spectacle et les rois de la pantoufle. Ils s’endorment en marchant. Le football est synonyme d’émotions et d’énergies positives. Ma mère me disait souvent : "Un entraîneur triste ne pourra jamais proposer un football de feu !" Bien au chaud, les pantouflards offrent un jeu digne des surgelés de la banquise », ajoute Patrick Guillou.

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