Une légende quitte l’OM, il jubile
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

L'OM réalise une magnifique saison et le doit en partie à son gardien de but, à savoir Pau Lopez. Le portier espagnol, après des débuts décevants, se révèle cette saison et s'impose comme une valeur sûre à son poste. Et selon Jérôme Alonzo, le départ de Steve Mandanda n'y est pas étranger.

Lorsque l'OM va chercher Pau Lopez, qui débarque sous la forme d'un prêt en provenance de l'AS Roma en 2021, les questions entourent ce choix qui vient mettre en difficulté Steve Mandanda, légende du club. Et alors que l'option d'achat de l'Espagnol est levée, l'international français file de son côté à Rennes. Et pour Jérôme Alonzo, Pau Lopez a été libéré par ce départ.

«Le départ de Steve Mandanda lui a fait beaucoup de bien»

« Pau Lopez est devenu plus décisif que la saison dernière. Il n'avait d'ailleurs pas fini la saison au détriment de Mandanda. Le coach Jorge Sampaoli l'avait décidé au moment où les points comptaient triple. Ce n'est pas pour rien, il devait penser que son gardien n'était pas assez décisif (…) Le départ de Steve Mandanda lui a fait beaucoup de bien. Retirer tout le poids de la présence d'un tel monstre sacré à l'OM lui a visiblement permis d'être plus tranquille », lance l'ancien gardien de but dans une interview accordée à Ligue1.fr avant de poursuivre.

«Il a beaucoup de qualités»

« Et il a beaucoup de qualités : il est très bon dans les un contre un, il prend des risques mesurés et il commence à venir s'imposer dans les airs. Ce qu'il ne faisait pas avant. Il ne faut pas oublier que Lopez a aussi eu cinq mois de tranquillité en plus par rapport à Donnarumma, car Navas n'est parti qu'il y a quelques semaines. Même s'il avait déjà été intronisé n°1 du PSG, il y avait l'ombre de Keylor tous les jours à l'entraînement. Personnellement, j'ai toujours été pour identifier clairement un n°1 et un n°2, comme c'est désormais le cas au PSG (Sergio Rico est gardien n°2). Ce poste est trop différent pour être mis en concurrence toutes les semaines », ajoute Jérôme Alonzo.

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