Transferts : L’OM déclenche la colère d’un club de Ligue 1 au mercato
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

L’été dernier, lors du mercato, l’OM a une nouvelle fois été très actif. Au terme d’un long feuilleton, Pablo Longoria a fini par trouver un accord avec le RC Lens pour le transfert de Jonathan Clauss. Les deux parties sont ainsi parvenues à un terrain d’entente, mais cela est visiblement arrivé après quelques tensions, notamment du côté de Lens. Explications. 

Auteur de très grosses performances avec le RC Lens, Jonathan Clauss était considéré comme le meilleur à son poste en Ligue 1. Forcément, cela a éveillé les convoitises. A l’étranger, Chelsea ou encore l’Atlético de Madrid étaient intéressés par Clauss, mais c’est finalement l’OM qui a raflé la mise avec l’international français. Le piston droit a ainsi rejoint la Canebière grâce à Pablo Longoria, mais ce dernier n’aurait pas manqué d’énerver la direction lensoise avec ce transfert. 

L’OM agace le RC Lens

Aujourd’hui, Jonathan Clauss est donc un joueur de l’OM. L’ex-joueur du RC Lens a paraphé un contrat jusqu’en 2025. Ce dimanche, le JDD est revenu sur ce transfert faisant une confidence sur les coulisses de l’opération. Il a ainsi été expliqué que Pablo Longoria avait agacé la direction du RC Lens lors des négociations. 

« A chaque fois qu’ils nous disaient ça, on se mettait à rire »

Que s’est-il alors passé entre l’OM et le RC Lens lors de ce transfert de Jonathan Clauss ? Il avait été révélé que Pablo Longoria avait tenté un coup de bluff en faisant filtrer en coulisses un accord pour Hans Hateboer. Florent Ghisolfi, ex-directeur sportif de Lens, avait d’ailleurs expliqué : « C’est du pipi de chat. Effectivement, ils nous l’ont fait. Les agents nous ont dit qu’ils voulaient faire Hateboer. Avec Arnaud (Pouille), à chaque fois qu’ils nous disaient ça, on se mettait à rire. On se disait, « mais qu’ils le fassent ». Soit, il se dit je parle à des guignols, parce qu’en deux coups de fil et en visionnant le marché, je sais s’il peut faire ce joueur-là, je sais s’il a envie de le faire, si le joueur a envie et si ça a du sens. Mais en cinq minutes. C’est du vent ». 

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