L’été dernier, lors du mercato, l’OM a une nouvelle fois été très actif. Au terme d’un long feuilleton, Pablo Longoria a fini par trouver un accord avec le RC Lens pour le transfert de Jonathan Clauss. Les deux parties sont ainsi parvenues à un terrain d’entente, mais cela est visiblement arrivé après quelques tensions, notamment du côté de Lens. Explications.
Auteur de très grosses performances avec le RC Lens, Jonathan Clauss était considéré comme le meilleur à son poste en Ligue 1. Forcément, cela a éveillé les convoitises. A l’étranger, Chelsea ou encore l’Atlético de Madrid étaient intéressés par Clauss, mais c’est finalement l’OM qui a raflé la mise avec l’international français. Le piston droit a ainsi rejoint la Canebière grâce à Pablo Longoria, mais ce dernier n’aurait pas manqué d’énerver la direction lensoise avec ce transfert.
L’OM prépare du lourd avec le transfert de Guendouzi https://t.co/wkPqQUdUh8 pic.twitter.com/jAJhaThdvv
— le10sport (@le10sport) April 30, 2023
L’OM agace le RC Lens
Aujourd’hui, Jonathan Clauss est donc un joueur de l’OM. L’ex-joueur du RC Lens a paraphé un contrat jusqu’en 2025. Ce dimanche, le JDD est revenu sur ce transfert faisant une confidence sur les coulisses de l’opération. Il a ainsi été expliqué que Pablo Longoria avait agacé la direction du RC Lens lors des négociations.
« A chaque fois qu’ils nous disaient ça, on se mettait à rire »
Que s’est-il alors passé entre l’OM et le RC Lens lors de ce transfert de Jonathan Clauss ? Il avait été révélé que Pablo Longoria avait tenté un coup de bluff en faisant filtrer en coulisses un accord pour Hans Hateboer. Florent Ghisolfi, ex-directeur sportif de Lens, avait d’ailleurs expliqué : « C’est du pipi de chat. Effectivement, ils nous l’ont fait. Les agents nous ont dit qu’ils voulaient faire Hateboer. Avec Arnaud (Pouille), à chaque fois qu’ils nous disaient ça, on se mettait à rire. On se disait, « mais qu’ils le fassent ». Soit, il se dit je parle à des guignols, parce qu’en deux coups de fil et en visionnant le marché, je sais s’il peut faire ce joueur-là, je sais s’il a envie de le faire, si le joueur a envie et si ça a du sens. Mais en cinq minutes. C’est du vent ».