Neymar quitte le PSG, l'Arabie Saoudite a tout changé
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Comme plusieurs grands joueurs qui évoluaient jusque-là en Europe l’ont fait, Neymar a quitté le PSG pour rejoindre l’Arabie Saoudite cet été, et plus précisément Al-Hilal. Pour Jean-Pierre Bernès, ancien dirigeant et agent de joueurs français, les clubs européens ne peuvent rien faire à l’arrivée des Saoudiens sur le marché et ils vont être forcés de s’y adapter.

L’Arabie Saoudite est devenue la nouvelle destination favorite des footballeurs cet été. Après avoir attiré Cristiano Ronaldo l’été dernier, plusieurs grands joueurs qui évoluaient dans des championnats européens ont fait le choix de rallier des clubs saoudiens, avec à la clé des salaires astronomiques. C’est notamment le cas de Neymar, qui sans l’arrivée de l’Arabie Saoudite sur le marché aurait eu très peu de chances de quitter le PSG au vu de ses émoluments.

« Ce nouveau marché va déstabiliser le monde du football »

Pour Jean-Pierre Bernès, s’il n’y a pas forcément besoin de s’inquiéter, les clubs européens vont tout de même devoir s’adapter et composer avec la concurrence de l’Arabie Saoudite désormais : « Ce n’est pas de l’inquiétude. Il va simplement falloir s’adapter à un nouveau marché. Avant, les pays comme l’Arabie saoudite ou le Qatar attiraient les joueurs en fin de carrière soucieux d’obtenir un dernier contrat avant la retraite. Aujourd’hui, des joueurs qui sont en pleine carrière font ce choix-là. Il faut bien comprendre que l’on ne pourra rien faire contre ça. Ce nouveau marché va déstabiliser le monde du football au niveau sportif et financier », a déclaré l’ancien dirigeant et agent de joueurs français, dans un entretien accordé au JDD.

« La compétition économique a pris le dessus sur le sportif »

« Je ne dis pas que c’est une bonne évolution, mais qu’il va falloir s’y adapter. La compétition économique a pris le dessus sur le sportif. Quand on n’est pas de cette génération ou qu’on a connu le football d’avant, on a beaucoup de regrets sur ce qui peut se passer aujourd’hui. Aujourd’hui, des choix sont faits, ce n’est pas par l’amour du football, c’est par l’amour de l’argent. On est loin du vrai football qu’on a connu », a ajouté Jean-Pierre Bernès.

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