Ce n’était pas gagné. Arrivé sur la pointe des pieds en juillet 2013, souvent contesté pendant des mois, Laurent Blanc est devenu incontournable au PSG aujourd’hui…
En deux ans, Laurent Blanc a retourné l’opinion. Il a fait taire toutes les critiques, même en interne. Blanc était pourtant loin d’être le premier choix de Nasser Al-Khelaïfi en 2013. Le technicien français a tracé son sillon. Petit à petit. Pendant de longs mois, il était vu comme un entraîneur de transition. Peu àParis pensaient que Blanc était l’homme de la situation.
BLANC A TRACÉ SON SILLON
La saison dernière, encore, Nasser Al-Khelaïfi a douté. Les premiers mois du PSG ont été difficiles. Le président parisien a rêvé de Diego Simeone, l’entraîneur de l’Atlético Madrid. Mais Simeone a fermé la porte et le PSG s’est relevé. Paris a réussi un triplé historique (Ligue 1, Coupe de France, Coupe de la Ligue) et Blanc a gagné du crédit. Beaucoup de crédit. Cet été, il a eu les mains libres lors du mercato.
APPRÉCIÉ PAR LES CADRES
Blanc a su séduire ses dirigeants. Mais il a su aussi séduire ses joueurs, les Brésiliens en tête (David Luiz, Thiago Silva). Désormais, il est vu, même par ses propres joueurs, comme l’homme de la situation. Il a de plus en plus de poids. Ses souhaits sont de plus en plus exaucés, suivis. Comme le choix d’installer Trapp dans les buts, le recrutement de Di Maria, celui de Stambouli. Blanc a su acquérir cette légitimité qui était loin d’être évidente à son arrivée…