André Villas-Boas voit son contrat arriver à la fin de la saison et n’est pas encore certain de rester à l’OM. Le technicien n’a jamais caché que le club marseillais pourrait être l'un de ses derniers clubs, lui, qui souhaite notamment retourner à Porto dans le futur afin d'entamer une carrière de dirigeant.
L’OM n’a plus le droit à l’erreur. Après deux défaites, face à l’Olympiakos et à Manchester City, le club marseillais espère mettre fin à une série de 11 défaites consécutives en Ligue des champions en battant ce mardi Porto. Une rencontre qui s’annonce particulière pour l’ancien entraîneur de la formation portugaise André Villas-Boas qui, après le tirage au sort avait exprimé son sentiment : « C’est avec une très grande émotion que j’ai vu le résultat du tirage au sort. On est tombé sur notre club de cœur et c’est émotionnellement très difficile. C’est une équipe contre laquelle je ne voulais pas tomber ». Le technicien n’a jamais caché son amour pour le club portugais. A la tête du FC Porto entre 2010 et 2011, André Villas-Boas pourrait-il, de nouveau entraîner dans son club de cœur ? « Si on prend en compte les quatre ans au cours desquels je me vois encore entraîner, il y a une année à Marseille, puis une expérience plus exotique au Brésil ou au Japon. (Un retour à Porto) sera difficile » avait déclaré André Villas-Boas en janvier dernier.
Villas-Boas, prochain président de Porto ?
Agé de 43 ans, André Villas-Boas a annoncé qu’il voulait entraîneur jusqu’en 2024. Il sera ensuite temps pour lui d’explorer de nouveau projet et notamment à Porto. En effet, le technicien pourrait retourner dans son club de cœur et viser la présidence. « J’ai des autres ambitions dans le football. J’ai un petit rêve aussi : devenir président de Porto » avait-il déclaré en septembre 2019 lors d’un entretien accordé à RMC Sport. Président depuis 1982 du FC Porto, Pinto da Costa a confirmé qu’André Villas-Boas pourrait être son successeur. « C’est un socio avec ses cotisations à jour, il ne paie pas avec cinq ans de retard comme certains. Ce serait un bon président pour le FC Porto » a déclaré le dirigeant dans des propos rapportés à L’Equipe. Et selon un agent implanté au Portugal, l’ancien coach de Chelsea a de réelles chances d’accéder au poste désiré. « S’il se présentait, il serait le grand favori. Ça dépend de l’équipe qu’il réunirait autour de lui, mais il réunit beaucoup de qualités, il connaît très bien le club, est un bon communicant et est très charismatique. » Les prochaines élections présidentielles devraient se dérouler en 2024, mais pour l’heure, André Villas-Boas est sous contrat avec l’OM.
Une prolongation à l'OM qui se fait attendre
Le contrat du Portugais expire à la fin de la saison et aucun accord n’a pour l’instant été trouvé. « L'unique proposition que j'ai eue était pendant les affaires chaotiques. Je ne savais pas si je continuais. J'ai refusé cette proposition. Je n'ai plus eu d'approche » déclarait-il en septembre dernier dans un entretien à RMC Sport. Par la suite, André Villas-Boas a justifié son choix à l’occasion d’une interview accordée à Téléfoot la chaîne : « Quand j’ai refusé la prolongation de contrat, j’ai dit précisément ça à Frank McCourt: « Si j’avais été un autre entraineur, j’aurais pris les trois ans de contrat que tu m’offres, et je me serais fait virer en deux semaines… Mais ce n’est pas mon genre ». L’avenir du technicien à l’OM demeure incertain, même si l’actuel entraîneur marseillais n’exclut pas de signer un nouveau contrat. « En février, on pourra parler. Le mercato de janvier sera passé et on pourra plus ou moins se positionner vers l'avenir. La chose la plus importante est que je me sens très bien ici, a poursuivi l’entraîneur marseillais. Je me suis émotionnellement attaché à ce club, à son histoire que j'aime bien, les joueurs qui sont passés ici, l'impact européen de l'OM... C'est magnifique! Et je voulais aussi prolonger cette histoire, avoir mon propre impact sur le club, c'est pour ça que je veux toujours bien faire ici ». En attendant février, André Villas-Boas devra faire passer ses sentiments au second plan ce mardi lors du match crucial en Ligue des champions.